La FRSEA Bourgogne Franche-Comté se félicite du changement de stratégie sanitaire du Ministère de l’agriculture

La FRSEA (Fédération Régionale des Syndicats Exploitants Agricoles) Bourgogne Franche-Comté nous signale un changement de stratégie sanitaire du Ministère de l’agriculture. Une initiative pour laquelle ce groupement de syndicats avait milité. Voilà ci-dessous son communiqué de presse.

3 janvier 2018 à 16h17 par Fabrice Aubry

"Après plus de 2 mois de blocage, le Ministère de l’agriculture change de stratégie sanitaire et
passe l’ensemble du territoire continental en zone réglementée sérotype 4.

Ainsi comme pour le sérotype 8 :
- Les animaux peuvent circuler librement sur l’ensemble du territoire national,
- La vaccination BTV4 devient volontaire.


Les contraintes sont levées pour les éleveurs des zones règlementées en particulier les
restrictions liées aux mouvements d’animaux. Les conditions d’échanges d’animaux vers
l’Espagne et l’Italie restent inchangées.
Les FDSEA et la FRSEA Bourgogne Franche-Comté ont suivi ce dossier au jour le jour avec l’appui
des GDS, pour faire évoluer la situation et obtenir la zone réglementée à l’ensemble du territoire
continental.


La participation des responsables professionnels de la Région aux commissions nationales a
permis à l’État de revoir sa stratégie de lutte. En effet, la sortie probable du virus en dehors
des zones réglementées, le manque de vaccins et le maintien de mesures drastiques et onéreuses
pour une maladie sans impact sur les bovins, finissaient par poser de nombreuses questions.
Maintenant, la stratégie de vivre avec le virus BTV 4 a été retenue et devient plus réaliste. Il
convient désormais d’utiliser les vaccins prioritairement vers les ovins et les animaux destinés à
l’exportation.
L’enjeu maintenant et de pouvoir rapidement utiliser un vaccin bivalent qui faciliterait les
conditions de vaccination.
En attendant un déclassement à Bruxelles des sérotypes les moins dangereux de la fièvre
catarrhale pour avoir une réglementation plus souple au regard des risques cliniques engendrés
par cette maladie, nous demandons à l’Etat des mesures concrètes pour renforcer les contrôles
sur les animaux entrant sur notre territoire et éviter ainsi la propagation rapide de nouvelles
épizooties." 




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