L’Université de Bourgogne « renaît » en 2025

Alors que l’université fêtera ses 303 ans cette année, Vincent Thomas a souhaité mettre en lumière le lancement de l’Université Bourgogne Europe, un nouvel établissement public expérimental composé de nombreux partenaires. Le président de l’université a également tenu à placer cette nouvelle année sous le signe de l’union et de la créativité, tout en s’appuyant sur de valeurs fortes.

Une université qui « renaît »
Depuis le 1^er janvier 2025, l’Université de Bourgogne est devenue l’Université Bourgogne Europe. Ce nouvel établissement public expérimental se compose de nombreux partenaires. Parmi eux, trois écoles d’art et de culture (ESM BFC, ENSA Dijon, ESAAB Nevers), deux établissements de santé (CHU Dijon-Bourgogne, CGFL), trois écoles d’ingénieur (CESI, ESTP, ESEO), la BSB, le campus dijonnais Sciences Po Paris et le CROUS BFC.

« L’idée c’est de poser les fondations d’une université qui se renouvelle, qui renouvelle son ambition tout en étant fidèle à ce qu’elle est, à son histoire, mais en se tournant vers l’avenir » explique le président de l’université, fier d’une université qui « renaît ».

Cependant, Vincent Thomas a tenu à préciser que l’établissement « conserve ses fondamentaux : ses composantes, ses laboratoires, ses services, ses personnels et ses étudiants » tout en ajoutant que « ce qui évolue, c’est notre capacité d’action collective ». Une évolution s’ajoutant à cette « volonté de rayonner toujours plus au niveau européen et national ».

Des valeurs fortes porteront de nombreux projets en 2025
« L’humanisme, l’égalité, la fraternité, la solidarité, la liberté, la laïcité, l’ouverture et la tolérance » : voilà les valeurs qui animeront l’établissement durant cette année. C’est à travers ces mots que seront mis en place de multiples projets en 2025.

Dans le cadre du CPER (Contrats de Plan Etat-Régions), trois opérations majeures se concrétiseront. Parmi elles, les travaux du bâtiment Santé B4 qui débuteront cette année, pour une livraison prévue en 2026, la surélévation de l’aile IRCAMAT dédiée à la Pharmaco-Imagerie et la rénovation énergétique de la Bibliothèque Universitaire (BU) Droit-Lettres, de la BU Santé et du bâtiment Chabot Charny.

En parallèle en dehors du CPER, plusieurs projets seront programmés cette année, dont l’achèvement de la rénovation énergétique du bâtiment Mesures Physiques au Creusot, la livraison du bâtiment CALHIPSO, l’extension du Datacenter, l’agrandissement de la crèche « La P’tite Fac », et l’aménagement de la Plateforme CND Lab’ dans le bâtiment « Institut Image » à Chalon.

« La situation budgétaire ne freine pas notre dynamisme »
C’est dans un contexte économique fragile que le président de l’université a tenu à préciser que « la situation budgétaire ne freine pas notre dynamisme ».

« Mais si nos finances sont saines, elles continuent d’être affectées par les mesures nationales non compensées. Le prélèvement de près de 16M€ sur nos réserves, notre fonds de roulement, pour équilibrer le budget le démontre assurément. Contrairement à certaines affirmations trop facilement relayées, ces réserves ne constituent pas le « bas de laine » des universités. Cet argent ne dort pas dans nos caisses. C’est grâce à ce fonds de roulement que nous menons notre stratégie d’investissement en rénovant de nombreux bâtiments en accompagnement des plans régionaux, du Contrat de Plan États-Région ou encore du Contrat Métropolitain. Et c’est dans ce fonds de roulement que sont versés les budgets des projets que nos laboratoires décrochent sur plusieurs années. Ainsi, ces sommes existent bien, mais elles sont dédiées à des projets bien précis et on ne peut pas les dépenser à autre chose » explique Vincent Thomas.