CGT : Une affiche contre la répression policière fait débat jusqu'en Côte-d'Or

Le bureau Info'Com du syndicat CGT a diffusé cette semaine une affiche contre la répression policière des CRS, en réponse aux violences faites aux manifestants ces dernières semaines. Marre de sang, pavé et matraquage y sont mêlés sous une inscription choc. La symbolique n'a pas du tout plu à une partie des députés français dont certains en Côte-d'Or qui demande des excuses

19 avril 2016 à 12h44 par 45

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Le bureau Info'Com du syndicat CGT a diffusé cette semaine une affiche contre la répression policière des CRS, en réponse aux violences faites aux manifestants ces dernières semaines. Marre de sang, pavé et matraquage y sont mêlés sous une inscription choc : «La police doit protéger les citoyens et non les frapper»

Quelques heures après sa diffusion en fin de semaine dernière, l'affiche faisait l'objet de quelques critiques. Mais en ce début de semaine, c'est les politiques qui sont en emparés de l'affaire. Le ministre Bernard Cazeneuve a dénoncé lundi soir dans une lettre ouverte au secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez,  la "violence" d'une campagne "choquante". De très nombreux députés, pour la plupart de droite, ont eux aussi dénoncé un dérapage de la CGT dans la symbolique, et une atteinte à l'image des CRS qui défendent les populations au quotidien.

En Côte-d'Or, le premier a dégaîné est Rémi Delatte, le député-maire Les Républicains de Saint Apollinaire, qui demande dans un communiqué des excuses publiques à la CGT : «Quand, pour la seule année 2014, 7.603 d'entre eux ont été blessés dans le cadre d'opérations au cours desquelles leur uniforme en faisait des cibles idéales pour tous les adeptes de la chienlit, comment accepter qu'un syndicat, qu'une organisation quelle qu'elle soit, puisse ainsi insulter et accuser de violences nos forces de police et de gendarmerie ?» explique le député.

Face à la polémique, Jean-François Copé a lancé  une pétition sur son site internet pour demander les excuses et le retrait de l'affiche.

Yoann Olid


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