Chenôve : les Vergers du Sud sera un "quartier de mixité" pour le maire

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Publié : 29 mars 2017 à 13h51 par 45

�? Chenôve, la rue de Longvic abritera dans quelques années un quartier flambant neuf  " Les Vergers du Sud". Encore à l'état de réflexions avec les collectivités et les habitants, le projet devra être «un symbole de mixité dans tous ses aspects» pour le maire Thierry Falconnet.

Pour l'instant, il est encore vierge de tout tractopelle et de grue. Mais le sud de Chenôve sera animé dans les prochaines années par la construction d'un nouvel écoquartier, situé sur les anciens entrepôts de Divia. Cet espace de 3.5 hectares,  appartenant au Grand Dijon avait été laissé en friche quelque temps,  avant que la communauté urbaine n'en fasse un lieu de stockage de matériels et depuis peu, un lieu d'accueil des associations (voir). Autour de ses bâtiments existants, un écoquartier va donc pousser, avec logements, commerces et espaces verts.

« Il faudra reprendre ses bâtiments dans un projet plus global, en prenant en compte les contraintes du lieu comme le passage d'une ligne haute tension, et harmoniser au mieux tout ça» explique le maire de la ville, Thierry Falconnet qui avait donc lancé avec le Grand Dijon un concours d'idée aux cabinets d'architecture. Trois projets sont sortis du lot et ont été présentés en février aux habitants de Chenôve, qu'il est indispensable «d'inclure dans la réflexion puisque c'est leur ville avant tout». Voir les projets.

Des habitants, Chenôve en compte de moins en moins. « On est engagés dans un projet de renouvellement urbain depuis plusieurs années, avec de nombreuses déconstructions qui nous ont fait perdre de la population. Désormais, nous visons un regain de population avec la construction de logements neufs.» Mais le maire socialiste veille : « Il faudra de tout, des immeubles sociaux, des appartements plus spacieux, des maisons, le tout accessible à la location comme à l'achat. Hors de question de refaire les mêmes erreurs d'urbanisation du passé, et de concentrer une population en difficulté au même endroit, cela crée une misère sociale importante et des dysfonctionnements.»

Si le maire a déjà des idées plein la tête pour ce nouveau quartier, il sait que sa création n'est pas pour tout de suite : « Les derniers logements seront peut-être livrés dans 10 ou 15 ans. Mais pendant toutes ces années de construction, les habitants devront aussi être acteurs et forces de proposition. C'est la ville de demain qui se réfléchit maintenant.»

Yoann Olid



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