Chocolaterie de Bourgogne : 110 emplois supprimés, c'est trop pour la CGT

Une cinquantaine de syndiqués de la CGT a manifesté devant la Chocolaterie de Bourgogne lundi matin pour dénoncer le plan de reprise qui prévoit 110 licenciements.

3 mars 2015 à 4h29 par 45

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Ils ne veulent pas du plan de reprise et l'ont fait savoir hier matin. Une cinquantaine de syndiqués de la CGT ont manifesté devant la chocolaterie de Bourgogne ce lundi matin pour dénoncer le plan de reprise qui prévoit 110 licenciements.

Un plan de reprise qui a été validé par le tribune de commerce de Dijon le 17 février dernier, alors que la Chocolaterie était en redressement judiciaire. La reprise prévue par le groupe Varova et Nimbus ne gardera pas la totalité des 295 employés que compte actuellement la Chocolaterie. .La CGT trouve ces 110 licenciements " trop élevé et non justifié ".

" Depuis quatre mois, la CGT s'est battue pour avoir un repreneur, et permettre des perspectives d'avenir au site et à tous ses emplois dans une situation compliquée liée à une décision de justice.�?�La CGT s'est battue pour que des moyens financiers liés à des mesures gouvernementales s'appliquent à la Chocolaterie, nos efforts et nos interventions au plus haut niveau du ministère du travail ont permis que des mesures soient prises. Malgré le dispositif du PSE et que les licenciements soient prononcés, la bataille n'est pas terminée. Aujourd'hui nos efforts communs et la lutte doivent porter sur le maintien des emplois pour permettre le développement de l'activité et la pérennité du site. En d'autre temps (2009) on s'est battu tous ensemble après que le PSE ait été fermé et obtenu des aménagements non négligeables. �?È?�Les dirigeants de l'ancienne et nouvelle Chocolaterie sont responsables de la situation. Ils sont responsables d'avoir tracté ensemble la cession de notre site avec des emplois repris et des emplois non repris. Ils doivent apporter les réponses pour que tous les emplois soient réintégrés. �?È?�Nous vous appelons à venir à une assemblée générale de tous les salariés de la chocolaterie pour aborder l'ensemble de toutes les questions que la situation soulève et décider ensemble des suites à donner."

Olid Y.


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