Christiane Barret : "La nouvelle organisation des régions permet de se moderniser et d'économiser"

La fusion des régions effectuée depuis le 1er janvier 2016 a eu pour effet de lier deux territoires et leur habitants. Ce jeudi, Christiane Barret, la préfète de Bourgogne-Franche-Comté, a expliqué comment les administrations de l'à‰tat allaient elles aussi àªtre impactées et se réorganiser sur le nouveau territoire.

5 février 2016 à 4h32 par Franck Pelloux

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La fusion des régions effectuée depuis le 1er janvier 2016 a eu pour effet de lier deux territoires et leur habitants. Ce jeudi, Christiane Barret, la préfète de Bourgogne-Franche-Comté, a expliqué comment les administrations de l'�?tat allaient elles aussi être impactées et se réorganiser sur le nouveau territoire.

L'�?tat représente en Bourgogne Franche-Comté plus de 2000 agents dans ses différents services : culture, INSEE, finances publiques, académies, directions diverses...

Depuis le 1er janvier, ses services doivent eux aussi se réorganiser pour répondre aux nouveaux enjeux imposer par la fusion des deux territoires. Une occasion de "mutualiser et donc de faire des économies, mais aussi de se moderniser..." précise la préfète Christiane Barret, à l'occasion d'une conférence de présentation de la nouvelle organisation de ces services ce jeudi à Dijon.

Pour l'instant, tout n'est pas en place : la réorganisation a bien été pensée avant la fusion officielle,mais elle ne sera complètement en place que dans les mois, voire les années à venir. "Les bases et cahiers des charges sont tous définis pour les différents services, reste à les appliquer partout, à déménager certains services et à être pleinement opérationnel." précise la préfète.

Entre la Bourgogne et la Franche-Comté, c'est vers un véritable équilibre qu'a voulu tendre la nouvelle organisation : "Certains sièges de services sont à Dijon, d'autres à Besançon. Certains services resteront eux en bi-sites. Et la répartition des effectifs est restée la même, équilibrée, avec 56% de nos agents publics en Bourgogne, 44% en Franche-Comté".

Malgré tout, certains agents seront amenés à devoir gérer de nouveaux territoires, parfois loin de leur bureau. Dans ces conditions, deux solutions sont proposées par la préfète :

" Soit l'agent est mobile géographiquement et demande un déménagement, soit, et nous sommes pionniers dans le secteur, nous nous modernisons et proposons de travailler en site-distant, par visio conférence, en télétravail..."

Se moderniser ... et économiser.

La fusion va permettre de faire des économies substantielles, qui se verront surtout sur la durée : "Rien qu'en loyer, avec le déménagement de certains services et la mutualisation des effectifs, on économisera". Interrogée sur les baisses d'effectifs, la préfète est moins directe : "La baisse du nombre de fonctionnaire de direction, elle est claire, puisqu'ils ont été divisés par deux. Concernant les agents, il est vrai que nous tendons vers une mutualisation et donc diminution des effectifs. Mais ce n'est pas l'effet uniquement de la fusion. Cette tendance date de bien avant." explique-t-elle.

Yoann Olid


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