Cité de la gastronomie : La droite dijonnaise rebondit sur la question du Président
Réagissant à la question autour de la vente des locaux de l'hopital général posée ce jeudi matin par le Président de la République lors de sa visite de la future Cité de la Gastronomie, le groupe Alliance et Projets pour le Grand Dijon demande l'intervention du chef de l'àtat pour recadrer un projet jugé non directement rentable.
Publié : 23 juillet 2015 à 11h55 par 45
�? l'occasion de la visite présidentielle de ce 23 juillet à Dijon, le chef de l'�?tat a pu découvrir le premier jet de la future Cité de la Gastronomie. François Hollande s'est montré intéressé malgré la courte durée de la présentation qui lui était faite par François Rebsamen, son ministre du travail.
Lorsqu'il a abordé la question du site qui abriterait la future Cité, à savoir celui de l'ancien hôpital général, le chef de l'�?tat s'est permis de demander si "les locaux ont déjà été achetés ?", ce à quoi les reponsables locaux ont réaffirmé qu'ils avaient été cedés à l'occasion d'un appel d'offre pour le projet au groupe Eiffage.
Si l'échange a été très bref, il a interpellé les élus de d'opposition du Grand Dijon, et en premier lieu Emmanuel Bichot. L'élu de droite, membre du groupe Alliance et Projets pour le Grand Dijon en a ainsi profité pour adresser dans la foulée un courrier au Président, dans lequel il précise son point de vue sur la cession de ces locaux :
" Le prix proposé à cet opérateur Eiffage pour l'attribution des 6,5 hectares de terrain est dérisoire par rapport au potentiel des autres offres. Un autre candidat proposait 20 millions d'euros, le groupe en paiera 12. Le CHU pourtant en difficulté financière a été invité à accepter cette offre fixée par la municipalité. Dans le même temps, le patrimoine historique de l'hopital général est sacrifié et dispersé."
Par cette lettre, Emmanuel Bichot espère une intervention du chef de l'�?tat dans ce projet dont les contours lui ont été dévoilés ce jeudi.
"M. Le Président, votre question ne doit pas rester sans réponse. Il est encore temps de recadrer ce projet et de repartir sur de bonnes bases". conclue-t-il.
Lire la lettre en intégralité.
Yoann Olid