Cité de la gastronomie: La réponse de Emmanuel Bichot

L'élu d'opposition nous a fait parvenir ce communiqué de presse, suite aux déclarations de François Rebsamen hier.

1er mars 2019 à 8h00 par Franck PELLOUX

K6 FM

Cité de la gastronomie : le juge confirme qu’il s’agit d’un contrat de droit public

 

La Cité de la gastronomie ne relève pas d’une vente privée pour un projet immobilier, mais bien d’un contrat de droit public pour un projet d’intérêt général.

Nous le savions depuis le premier jugement de juin 2016. La Cour administrative d’appel vient en effet de confirmer la requalification du contrat de vente du site de l’ancien hôpital général à Eiffage.

Cela signifie donc que le projet a été engagé dans une mauvaise direction, celle d’une opération immobilière, et qu’il repose sur une base juridique fragile.

Malheureusement le contrat lui-même, y compris le prix fixé, n’a pas pu être jugé car le maire de Dijon a refusé de communiquer la version signée.

La municipalité poursuit donc un projet qui ne correspond plus à l’idée d’origine, qui est basé sur un contrat inapproprié et qui, pour ces raisons, n’aura pas le rayonnement qu’attendaient les Dijonnais.

Un bon projet n’aurait pas entraîné de nombreux recours. Un projet transparent, fondé sur des bases solides et mené dans la concertation, n’aurait pas de retards.

Le groupe Agir pour Dijon est donc toujours aussi inquiet pour l’avenir du projet.

C’est pourquoi nous demandons à nouveau que la ville soit propriétaire du pôle culturel, que les acteurs économiques locaux soient mieux associés et que le CHU soit correctement indemnisé.

Groupe municipal Agir pour Dijon

 

Emmanuel Bichot, président, Bernard Bonoron, Stéphane Chevalier, Marie-Claude Mille, Chantal Outhier




}