Côte-d'Or : des revenus élevés et en hausse dans les zones péri-urbaines

L'INSEE a publié une étude sur les revenus des ménages en 2011 en fonction de la localisation sur le territoire. En côte-d'Or comme en Borugogne, les ménages sont plus aisés dans les zones périphériques aux grosses villes, où les disparités sont elles aussi plus importantes.

19 novembre 2014 à 7h54 par 45

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Selon une étude de l'INSEE, les revenus sont plus élevés dans la couronne périurbaine des grands pôles, en Bourgogne comme en France métropolitaine. L'éventail des revenus y est aussi plus
resserré. �? l'inverse, dans les villes-centre comme Dijon, à l'habitat plus hétérogène, les revenus
sont plus faibles et plus dispersés. La crise de 2008, en touchant plus sévèrement les ménages les plus modestes, a aussi accentué les inégalités territoriales : les revenus augmentent en périphérie des villes bourguignonnes, alors qu'ils stagnent ou diminuent dans les villes-centre.Revenus fiscaux localisés 2011 Bourgogne

En Bourgogne, le revenu médian des grandes aires urbaines s'établit à 19 500 euros. Au sein de ces grandes aires, les habitants de la couronne périurbaine, souvent des ménages biactifs, déclarent les revenus les plus élevés, 20 600 euros. C'est aussi là que l'éventail des revenus est le plus resserré. Les 10 % de personnes les plus favorisées déclarent un revenu 3,5 fois supérieur à celui des 10 % les plus modestes. 

�? l'inverse, les revenus sont plus faibles et plus dispersés dans les villes-centre : 17 900 euros de revenu médian. Cette hétérogénéité des revenus est à l'image de la mixité sociale des villes-centre où l'habitat est composé à la fois de logements sociaux, de studios pour étudiants ou encore de logements de standing. Entre ville-centre et couronne, la proche banlieue présente une situation intermédiaire.

Communiqué et infographie de l'INSEE Bourgogne.

 


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