Démographie : Moins d'habitants en Côte-d'Or qu'en Saône-et-Loire en 2012

Selon les chiffres dévoilés par l'INSEE , avec 527 403 personnes recensées en 2012, la Côte-d'Or obtient le second rang des 4 départements bourguignons en terme de population. Le versant ouest de la région, composé de la Nièvre et de l'Yonne, est beaucoup moins habité et ne rassemble qu'un tiers de la population bourguignonne.

30 décembre 2014 à 13h32 par Franck Pelloux

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Avec 527 403 personnes recensées en 2012, la Côte-d'Or obtient le second rang des 4 départements bourguignons en terme de population, dans les chiffres dévoilés par l'INSEE.Dijon et son agglomération reste le secteur le plus peuplé de Bourgogne avec 370 000 habitants. Des chiffres en légère hausse depuis 2007 en moyenne de 0.1% par an.

La Bourgogne abrite 2,6% des Français, loin derrière la région Rhône-Alpes ou l'�?le-de-France qui comptent à eux deux 30% de la population française.

Tableau Insee Evolution population Bourgogne 2012

L'implantation des populations, aspirées aujourd'hui par les grands pôles urbains qui offrent aussi l'emploi, marque les évolutions démographiques des départements. Depuis 2007, la population de la Côte-d'Or et de la Saône-et-Loire augmentent respectivement de 0,3 % et de 0,1 % en moyenne chaque année. Cette progression du nombre d'habitants est surtout soutenue à l'est de ces deux départements, sur les espaces situés dans le prolongement du couloir rhodanien. Mais les phénomènes démographiques liés à ces hausses de population ne sont pas les mêmes. La Côte-d'Or bénéficie de la présence de la plus grande aire urbaine de la région. C'est aussi le seul

département de Bourgogne qui affiche un excédent des naissances sur les décès ; son solde migratoire est toutefois quasi nul. �? l'inverse, la Saône-et-Loire doit sa croissance démographique
à son attractivité. Avec 555 842 habitants au 1er janvier 2012, c'est aussi le département le plus peuplé de Bourgogne.
Le versant ouest de la région, composé de la Nièvre et de l'Yonne, est beaucoup moins habité et ne rassemble qu'un tiers de la population bourguignonne. Dans l'Yonne, le nombre d'habitants reste stable sur cinq ans mais le nord de ce département bénéfice d'une croissance démographique plus
soutenue en lien avec le desserrement francilien. Dans la Nièvre, le nombre d'habitants recule en moyenne annuelle de 0,4%par an, plaçant la Nièvre au deuxième rang des départements les plus déficitaires de France, après la Haute-Marne. Contrairement aux autres départements bourguignons, ce repli affecte l'ensemble du territoire nivernais.


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