Dijon : La scène de musiques actuelles La Vapeur démarre sa mue

Après plusieurs mois de déménagement, les travaux d'extension et de rénovation de la scène de musiques actuelles La Vapeur (avenue de Stalingrad) ont officiellement été lancés ce jeudi 3 novembre à Dijon. En 2018, l'établissement pourra accueillir plus de 1200 personnes, tout en rester ancré dans l'activité culturelle et social du quartier.

3 novembre 2016 à 15h21 par 45

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Après plusieurs mois de déménagement, les travaux d'extension et de rénovation de la scène de musiques actuelles La Vapeur (avenue de Stalingrad) ont officiellement été lancés ce jeudi 3 novembre à Dijon. En 2018, l'établissement pourra accueillir plus de 1200 personnes, tout en rester ancré dans l'activité culturelle et social du quartier.

Pour ceux qui ont déjà passé un jour les portes de La Vapeur dans les 20 dernières années à Dijon, l'état actuel du bâtiment est un changement saisissant. Depuis quelques jours, il ne reste de la salle de concert que les murs. C'est donc hors de ses murs qu'ont été officiellement lancés ce jeudi 3 novembre les travaux de rénovation et d'extension, annoncés depuis septembre 2015 par la municipalité de Dijon et les équipes de La Vapeur (voir article). Réunis devant un muret, tous les partenaires de l'évènement avaient fait le déplacement. Le moment était solennel.

Car ils sont nombreux à avoir mis la main au portefeuille pour aider cette SMAc (label Scène de Musique Actuel) à rénover ces locaux : Grand Dijon, Région, �?tat et partenaires privés ont contribué à un projet de rénovation dont le coût avoisine les 4,7 millions d'euros. Le futur visage de la salle a été pensé par Marie-José Barthélémy, architecte urbaniste de l'Office Parisien d'Architecture (à l'extrème gauche sur la photo).

D'ici Janvier 2018 (date prévisionnelle de fin de travaux), La Vapeur sera donc un nouvel écrin, à l'opposé de ce qu'il est actuellement. Si aujourd'hui, la structure semble en retrait et caché de tout vis-à-vis, les arbustes seront abattus pour laisser place à un grand parvis ouvert sur l'avenue de Stalingrad et les murs eux-mêmes devraient permettre de voir l'activité à l'intérieur.

Mais la salle ne tranchera pas non plus complétement avec son style d'antan : deux salles seront toujours proposées. Cette fois, elles seront indépendantes l'une de l'autre et accueilleront bien plus de visiteurs : 230 pour la plus petite à l'étage, jusqu'à 1200 spectateurs pour la seconde (environ 750 maximum  auparavant).

« Il devenait urgent pour le développement de notre programmation et de notre public que la structure évolue. Avec les locaux de plus de 20 ans, nous étions arrivés à une limite » assure le directeur Yann Rivoal, qui insiste aussi sur l'importance de La Vapeur pour le quartier. « On va rester dévolus à la médiation, culturelle et sociale. Les associations du quartier pourront louer des salles et venir à l'arrière du bâtiment dans un jardin partagé »

Ne reste plus qu'à patienter. En attendant, les équipes de La Vapeur continuent de programmer concerts et manifestations culturelles, dans les autres salles dijonnaises ou de l'agglomération.

Yoann Olid


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