Divia : le directeur de Kéolis Dijon attend les réponses des syndicats

Alors qu'un quatrième samedi de grève se tient sur le réseau de transport Divia, Laurent Verschelde, le directeur de la société Kéolis Dijon qui exploite ce réseau, assure ne pas comprendre ce mouvement autour des conditions de travail et espère une sortie rapide du conflit.

24 juillet 2015 à 13h06 par 45

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Un  quatri�me samedi de gr�ve a lieu sur le r�seau de transport dijonnais Divia. En cause selon les syndicats CGT et FO de la soci�t� K�olis Dijon qui exploite le r�seau : les discussions autour des conditions de travail des salari�s, o� aucun consensus ne se d�gage. Si le conflit n'a ni la m�me ampleur, ni les m�me revendications que celui de 2013, il impacte n�anmoins l'ensemble du r�seau de transports de l'agglom�ration en plein week-end.

Laurent Verschelde, directeur de K�olis, l'assure pourtant :  il a tout fait pour qu'un dialogue persiste entre direction et syndicats : "Je suis arriv� il y a 18 mois apr�s une premi�re gr�ve des samedis que nous avons r�gl� ensemble. Depuis, nous avons tenu deux fois plus de r�union entre direction et salari�s pour leurs conditions de travail que ce qu'impose le code du travail..."  

versheldeLa fr�quence des r�unions n'aura donc pas permis de trouver un terrain d'entente avec le personnel, autour d'une dizaine de grandes revendications cette ann�e. " La direction a accept� une bonne partie d'entre elles. Je regrette que cela n'ai pas suffi � �viter la gr�ve, c'est incompr�hensible " poursuit Laurent Verschelde, qui a donc vu une partie de ses salari�s se mobiliser chaque samedi sur le r�seau de transport dijonnais depuis le 4 juillet dernier.

Contrairement au conflit de 2013, cette gr�ve n'a rien � voir avec le travail le samedi. Les revendications ne concernent pas uniquement ce jour, et le  choix du samedi comme p�riode de mobilisation reste "la d�cision inexpliqu�e des syndicats" selon L. Verschelde.

Trois points resteraient litigieux dans ce conflit  : 

- Les journ�es d'astreintes dites "journ�es disponible" : une partie des conducteurs au quotidien n'est pas affect�e sur le r�seau mais reste d'astreinte pour un �ventuel probl�me. "Ces services non affect�s sont jug�s trop nombreux par les syndicats" pr�cise le directeur de K�olis.

- L'organisation du travail des jeunes embauch�s dans l'entreprise. 

- Le nombre de jour travaill�s cons�cutivement : Jusqu'� 6 jours sont autoris�s dans la profession.

Si le mouvement de gr�ve n'est pr�vu que jusqu'au 5 septembre, et ne devrait  donc pas concerner plusieurs saisons comme ce fut le cas en 2013 (30 samedis cons�cutifs), le directeur esp�re d�bloquer la situation bien avant : "Mon objectif est de faire en sorte que le mouvement s'arr�te au plus vite. Nous avons par exemple fait cette semaine de nouvelles propositions sur les journ�es disponibles. Elles permettraient d'obtenir des conditions de travail sur ce point jamais vues depuis 4 ans dans l'entreprise. Maintenant, on attend le retour des organisations."

Cette derni�re r�union o� les propositions ont �t� faites s'est tenu le mardi 21 juillet dernier. Elle a dur� 3 heures. En attendant, ce samedi, pr�s de 40% du r�seau du Grand Dijon sera toujours impact� par ce mouvement social.

Yoann Olid


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