La ville de Dijon candidate au titre de "capitale verte européenne" en 2022
François Rebsamen a expliqué ce jeudi matin pourquoi la Cité des Ducs se porte de nouveau candidate pour obtenir ce titre décernée par l’Union Européenne. Ci-dessous son communiqué.
Publié : 31 octobre 2019 à 11h35 par la rédaction
En 2018, Dijon candidatait au Prix de la Capitale Verte, créé en 2012 par la Commission européenne pour récompenser les villes d’Europe à l’avant-garde d’un mode de vie urbain respectueux de l’environnement. En se classant en 4ème position parmi les 9 grandes villes européennes finalistes, la politique écologique de Dijon était saluée par le jury. Aujourd’hui, la collectivité postule de nouveau au concours de « Capitale Verte Européenne 2022 » avec de sérieux atouts à faire valoir.
Dijon nourrit de grandes ambitions pour son territoire : préserver son identité, son art de vivre et son riche patrimoine tout en mettant le développement durable, le rayonnement économique et la solidarité au service des habitants.
L’écologie à Dijon est un engagement du quotidien qui se traduit par des actions nombreuses déployées sur l’ensemble de l’agglomération. Les défis à relever sont multiples : maitriser l’étalement urbain, diminuer le trafic routier, poursuivre la végétalisation de la ville et renouveler un parc immobilier vieillissant, préserver l’agriculture de proximité et protéger les vignes, gérer le stress hydrique et les risques d’inondations… Pour répondre aux enjeux climatiques qui ne sont pas récents, Dijon développe depuis des années une politique écologique volontariste et bénéficie d’un cadre de vie « vert » favorisant une interaction naturelle avec l’environnement : 220 hectares de parcs, jardins publics et combes, plus de 250 parcs et jardins, 53 m2 d’espaces verts par habitant à Dijon (31 m2 en moyenne en France), 5 000 hectares de forêt soit 20 % du territoire, 68 % du territoire métropolitain constitué d’espaces agricoles périurbains et naturels, 13 jardins partagés sur une superficie de 1 hectare et 19 jardins familiaux pour 19 hectares…
La candidature de Dijon au titre de « Capitale Verte Européenne 2022 » s’appuie sur les actions menées et à venir. Si la collectivité a su conduire une profonde mutation de ses pratiques sur les dernières années, c’est parce qu’elle s’applique à mettre en œuvre le triptyque « écologie, social et économie » dans tous ses domaines de compétence. En deux ans, un temps record, un réseau de tramway de 20 kilomètres, 100 % électrique, était créé. En 2012 et 2013, la collectivité s’équipait de 102 bus hybrides, alors la plus importante flotte de ce type pour un réseau de transport français. Entre 2012 et 2019, 64 kilomètres d’aménagements cyclables étaient réalisés. Depuis 2011, le secteur piéton de la ville de Dijon a vu sa superficie augmenter de 60 %. Une bouffée d’air frais pour l’hypercentre libéré des quelques 1000 bus qui y circulaient chaque jour. Dijon figure d’ailleurs parmi les « villes respirables en 5 ans », distinction du ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie pour l’engagement de la collectivité contre la pollution de l’air. Entre 2010 et 2025, 12 écoquartiers ont été ou sont en cours de construction. En 2013, Dijon faisait l’acquisition de 160 hectares de terre pour le développement de l’agriculture périurbaine.
Et les efforts se poursuivent : le réseau de chaleur urbain alimenté à 70 % par les énergies renouvelables, source d’économie pour les habitants et respectueux de l’environnement, deviendra le 4ème réseau de France (120 kilomètres) et desservira l’équivalent de 55 000 logements. OnDijon, le projet de métropole intelligente lancé en 2018 pour révolutionner la gestion de l’espace public permettra de réaliser 65 % d’économie d’énergie sur l’éclairage. Sélectionnée lors de l’appel à projet TI « Territoire d’Innovation » lancé par le gouvernement, la collectivité deviendra au travers de 24 actions et de 46 millions d’euros d’investissement sur 10 ans le territoire français développant à l’échelle d’une métropole un système alimentaire durable de proximité pour fournir en circuit-court une agglomération entière. Enfin, une filière de l’hydrogène industrielle sera prochainement créée pour le transport permettant entre autre d’alimenter proprement les véhicules des collectivités.
« Notre objectif est clair : Dijon doit être une référence écologique. Dijon doit être un exemple à suivre. Nous travaillons chaque jour pour réduire l’impact de nos modes de vie sur la planète. Et nous sommes sur la bonne voie : à Dijon, nous avons réduit de 20 % les émissions de gaz à effet de serre et nous avons augmenté de 164 % notre production d’énergies renouvelables. Nous devons poursuivre nos efforts aujourd’hui pour assurer la réussite écologique de demain »
Communiqué de François REBSAMEN