Le côte-d'orien Benoit Willot à la table des négociations nationales sur l'assurance chômage

Le président de la CGPME Côte-d'Or Benoit Willot a été désigné chef de file de la confédération nationale dans les négociations de l'UNEDIC qui vont s'ouvrir à la fin du mois. Le Côte-d'Orien a déjà annoncé qu'il s'opposerait à toute hausse des cotisation de l'assurance chômage.

5 février 2016 à 2h22 par 45

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Le président de la CGPME Côte-d'Or Benoit Willot a été désigné chef de file de la confédération nationale dans les négociations de l'UNEDIC qui vont s'ouvrir à la fin du mois. Le Côte-d'Orien a déjà annoncé qu'il s'opposerait à toute hausse des cotisation de l'assurance chômage.

Le Dijonnais aura donc en charge de représenter les intêrets des PME dans ces négociations entre partenaires sociaux. Et ces dernières s'annoncent compliquées, le déficit de l'assurance chômage s'annonce comme record d'ici la fin de l'année (29,4 milliards d'euros à la fin de 2016 selon le Bien Public).

S'il se refuse à une augmentation des cotisations des entreprises, le président côte-d'orien estime que des pistes d'économies sont à explorer, comme une rallongement des durées minimum de travail pour avoir droit au chômage. «Est-il logique qu'en France travailler 4 mois au cours des 28 derniers mois suffise à ouvrir des droits, contre 12 mois dans la plupart des autres pays européens ?» s'interroge Benoit Willot.

Autre piste envisagée : le régime des intermittents du spectacle : «Alors que 100 000 personnes contribuent à déséquilibrer financièrement un régime qui compte plusieurs millions de personnes indemnisées, le sujet des intermittents du spectacle ne doit pas être mis sous l'éteignoir. Le gouvernement, si prompt à appeler les partenaires sociaux à prendre leurs responsabilités ne doit pas, dans ce domaine, fuir les siennes.»

Enfin, le chef de file de la CGPME s'attelera a demandé un durcissement de l'accès aux droits au chômage en cas de refus « un double refus doit, selon nous, automatiquement entraîner une radiation, un recours restant naturellement possible devant une commission paritaire ad hoc. �? ce jour la procédure est telle que moins de 3% des personnes contrôlées sont sanctionnées ! De même, il serait logique d'assimiler un refus face à une proposition d'embauche en CDI à la fin d'un CDD, à une démission n'ouvrant pas droit à une indemnisation.»

Yoann Olid


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