Le fromager Delin investit plus de 4 millions d’euros dans ses sites de fabrication

Philippe Delin affine son outil de production autant que ses très nombreux fromages crémeux. Son besoin est double : faire face à une hausse du coût de certaines matières premières et répondre à une demande de plus en plus forte.

22 octobre 2018 à 7h10 par Traces Écrites News

K6 FM
Philippe Delin dans sa boutique d'entreprise à Gilly-lès-Citeaux
Crédit : Traces �crites

Beaucoup de dirigeants d’entreprise rêveraient de bénéficier, comme le groupe fromager Delin, dont le siège social est à Gilly-lès-Cîteaux (Côte-d’Or), d’une croissance moyenne de 15% par an depuis 2000.

« Il ne faut toutefois ni se laisser déborder ni s’enflammer, au risque de perdre des marchés et de plus faire face à ses engagements », prévient Philippe Delin, le président.

Cet homme de 47 ans, au physique de colosse, sait mener sa barque. Il a doublé ses capacités au bon moment (2014), après avoir investi 8,2 millions d’€ dans une nouvelle unité à Gilly-lès-Cîteaux. 

Il réinjecte aujourd’hui 4,2 millions sur deux de ses sites – en Côte-d'Or et en Haute-Marne – pour produire davantage, améliorer ses flux et accroître obligatoirement sa productivité dans la mesure où le coût de la crème flambe, étant passé 3.600 € la tonne, à 5.800 aujourd’hui et bientôt 6.800 €.  

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