Le siège du CROUS va déménager de Dijon à Besançon : François Rebsamen en colère !

Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a annoncé ce jeudi que le CROUS se trouverait à Besançon. 

6 octobre 2017 à 4h50 par journal1

K6 FM

Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a annoncé ce jeudi que le CROUS se trouverait à Besançon. 

Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a annoncé dans un communiqué que le siège du CROUS Bourgogne-Franche-Comté serait prochainement fixé au chef-lieu de la région académique du côté de Besançon pour la Bourgogne-Franche-Comté. 

Une annonce qui n'a pas tardé à faire réagir le maire de Dijon François Rebsamen. Pour lui, c'est une  décision «incompréhensible» qui «ne s'inscrit pas dans un schéma stratégique national».

Communiqué de presse de François Rebsamen : 

Nous venons d'apprendre le choix de retenir Besançon comme futur siège unique du CROUS Bourgogne-Franche-Comté. Nous prenons acte de cette décision que nous considérons comme une erreur : elle est à la fois un non-sens stratégique et une déception pour toutes celles et tous ceux qui ont �?uvré à la modernisation du CROUS de Dijon. D'une part, cette décision ne s'inscrit pas dans un schéma stratégique national puisque seules deux nouvelles régions sont concernées, la Bourgogne Franche-Comté et la Normandie.

D'autre part, une analyse factuelle de la situation des CROUS de Dijon et de Besançon la rend incompréhensible. Accompagné par les collectivités territoriales, le CROUS de Dijon a mené d'importants efforts pour rénover ses installations ces dernières années. En termes d'équipements et de prestations, il dispose aujourd'hui d'une offre supérieure à celui de Besançon (restaurants universitaires, nombre de lits, nombre de bourses versées, nombre de personnels administratifs et techniques�?�).

Sa santé financière est irréprochable. Par définition, le CROUS accompagne au quotidien les étudiants : or 45% des étudiants de la région Bourgogne-Franche-Comté sont sur le campus de Dijon, seulement 28% sur celui de Besançon. La position centrale de Dijon au regard de l'ensemble des antennes universitaires du CROUS de Bourgogne-Franche Comté aurait pu commander un tout autre choix administratif. Lors du dernier conseil d'administration du CROUS, l'ensemble des élus étudiants et des représentants du personnel s'étaient prononcés contre cette fusion. 

Aussi, avec la collectivité, j'assumerai les responsabilités qui sont les miennes et j'ai d'ailleurs sollicité un rendez-vous auprès de la ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal pour connaître les raisons objectives de ce choix. Je recevrai les représentants de la CGT du CROUS très prochainement afin de m'assurer des bonnes conditions offertes au déménagement des personnels administratifs et techniques.

 

Le siège du CROUS va déménager de Dijon à Besançon 

Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a annoncé ce jeudi que le CROUS se trouverait à Besançon.

Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a annoncé dans un communiqué que le siège du CROUS Bourgogne-Franche-Comté serait prochainement fixé au chef-lieu de la région académique du côté de Besançon pour la Bourgogne-Franche-Comté.

Une annonce qui n'a pas tarder à faire réagir le maire de Dijon François Rebsamen. Pour lui, c'est une  décision «incompréhensible» qui «ne s'inscrit pas dans un schéma stratégique national».

Communiqué de presse de François Rebsamen :

Nous venons d'apprendre le choix de retenir Besançon comme futur siège unique du CROUS Bourgogne-Franche-Comté. Nous prenons acte de cette décision que nous considérons comme une erreur : elle est à la fois un non-sens stratégique et une déception pour toutes celles et tous ceux qui ont �?uvré à la modernisation du CROUS de Dijon. D'une part, cette décision ne s'inscrit pas dans un schéma stratégique national puisque seules deux nouvelles régions sont concernées, la Bourgogne Franche-Comté et la Normandie.

D'autre part, une analyse factuelle de la situation des CROUS de Dijon et de Besançon la rend incompréhensible. Accompagné par les collectivités territoriales, le CROUS de Dijon a mené d'importants efforts pour rénover ses installations ces dernières années. En termes d'équipements et de prestations, il dispose aujourd'hui d'une offre supérieure à celui de Besançon (restaurants universitaires, nombre de lits, nombre de bourses versées, nombre de personnels administratifs et techniques�?�). Sa santé financière est irréprochable. Par définition, le CROUS accompagne au quotidien les étudiants : or 45% des étudiants de la région Bourgogne-Franche-Comté sont sur le campus de Dijon, seulement 28% sur celui de Besançon. La position centrale de Dijon au regard de l'ensemble des antennes universitaires du CROUS de Bourgogne-Franche Comté aurait pu commander un tout autre choix administratif. Lors du dernier conseil d'administration du CROUS, l'ensemble des élus étudiants et des représentants du personnel s'étaient prononcés contre cette fusion.

Aussi, avec la collectivité, j'assumerai les responsabilités qui sont les miennes et j'ai d'ailleurs sollicité un rendez-vous auprès de la ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal pour connaître les raisons objectives de ce choix. Je recevrai les représentants de la CGT du CROUS très prochainement afin de m'assurer des bonnes conditions offertes au déménagement des personnels administratifs et techniques.


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