Médicaments génériques : La Côte-d'Or en retard

Selon les dernières données de l'Assurance Maladie, la Côte-d'Or figure dans les 10 derniers départements français concernant le taux d'utilisation des médicaments génériques.

7 novembre 2014 à 3h00 par 45

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Selon les derni�res donn�es de l'Assurance Maladie, la C�te-d'Or figure dans les 10 derniers d�partements fran�ais concernant le taux d'utilisation des m�dicaments g�n�riques, avec seulement 79,5%.

Bien que la s�curit� et l'efficacit� de ces m�dicaments ont �t� clairement r�affirm�es par les experts, le recours aux m�dicaments g�n�riques ne d�colle pas en C�te-d'Or depuis ces deux derni�res ann�es.

" A l'heure o� les finances publiques sont scrut�es � la loupe et o� des marges d'efficience dans les d�penses de sant� sont possibles sans porter atteinte � la qualit� des soins, limiter l'usage des m�dicaments g�n�riques sans raison m�dicale objective li�e � l'�tat de sant� du malade, n'est pas un comportement responsable." L'Assurance Maladie de la C�te-d'Or appelle tous les acteurs � une prise de conscience collective pour inverser la tendance.

En comparaison aux autres d�partements de la r�gion qui affichent un taux de g�n�riques sup�rieur � 80%, la C�te-d'Or reste en dessous de ce seuil symbolique depuis le d�but de l'ann�e 2014, malgr� plusieurs actions incitatives ou de sensibilisation des prescripteurs, des patients et des pharmaciens (dispositif � tiers payant contre g�n�rique �, campagne de communication, information des assur�s prenant des m�dicaments de marque...).

75 % des fran�ais se disent pr�ts � consommer des m�dicaments g�n�riques � la place des m�dicaments de marque pour participer � la ma�trise du d�ficit: cette situation locale est par cons�quent surprenante et difficilement compr�hensible.

L'Assurance Maladie de la C�te-d'Or a donc d�cid� de renforcer ses actions d'information p�dagogique, pour r�pondre aux id�es re�ues qui peuvent encore persister sur ces m�dicaments (avec le concours de deux experts de l'UFR de Sant� de l'Universit� de Bourgogne) et en accompagnant les professionnels de sant�.
En effet, le r�le du prescripteur est d�terminant dans le recours au g�n�rique puisque pr�s de 80 % des patients accepteraient de prendre un m�dicament g�n�rique si leur m�decin leur prescrit. "Rien ne devrait donc s'opposer � un meilleur recours aux m�dicaments g�n�riques dans notre d�partement."

Au-del� de la d�marche p�dagogique, un programme national de contr�le est men� actuellement aupr�s des quelques m�decins qui abusent de la mention � Non substituable � sur leurs ordonnances, ne permettant pas la d�livrance d'un m�dicament g�n�rique.

Communiqu� de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de C�te-d'Or


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