"Le mercato hivernal ne sert pas à grand chose, ça ne serait que de moi, je le supprimerais" nous confiait Olivier Dall'Oglio, le coach du DFCO il y a quelques semaines. Les mouvements lors de ce mois de transfert sont en effet peu nombreux, mais le DFCO, actuellement en mauvaise posture en Ligue 2, a quand même vu son effectif légèrement modifié.

Dijon enregistre plus de départ que d'arrivée. Celui qui laissera sans doute le plus de trace, c'est le transfert du meilleur buteur du club Romain Philippoteaux, auteur de 7 buts, vers le FC Lorient. Le club breton l'a donc emporté sur Montpellier ou Nice,  les autres clubs de Ligue 1 intéressés par l'explosion en Ligue 2 de l'ancien joueur du Pontet, en CFA. Le milieu offensif y a signé un contrat de quatre ans et demi. Dans la transaction, le club dijonnais a touché une somme que les journalistes de L'�?quipe estime au dessus des 2,5 millions d' euros. Dans l'échange, le DFCO a également récupéré officiellement le contrat de son gardien Baptiste Reynet, prêté jusque là par le club breton.  En revanche, pas d'arrivée de Gilles Sunu, l'attaquant lorientais comme les rumeurs l'avaient évoquée.

Toujours dans les départs définitifs, le DFCO et l'ivorien Koro Koné ont trouvé un accord. En manque de temps de jeu (seulement 3 matchs cette saison), ce dernier a été laissé libre par le club, et l'attaquant a donc filé à Arles-Avignon (L2). Enfin, un dernier attaquant a cette fois-ci été prêté : à 21 ans Brian Babit, le jeune issu de la formation dijonnaise, est parti faire ses armes pour 6 mois en National à Amiens.

Face à ces 3 départs, une seule arrivée : Celle, en prêt pour 6 mois, du jeune Florian Raspentino, attaquant caennais de 25 ans, qui a été annoncée quelques heures après le départ de Babit pour Amiens. Un joueur de Ligue 1 prêté par le club normand, dans lequel il n'a marqué qu'un seul but en 17 matchs.

En difficulté en championnat, avec 4 lourdes défaites d'affilée avant la réception de Sochaux ce samedi, espérons que ce mercato aura au moins le mérite de créer un électrochoc au sein du DFCO.