Opposition municipale à Dijon : "Il y a un décalage énorme entre le discours et la réalité"

En marge du conseil municipal de ce lundi soir, les membres du groupe d'opposition  "Agir pour Dijon" ont déjà établi les points qu'ils aimeraient voir éclaircis au cours de ce conseil. Rythmes scolaires, hausse des impôts, chiffres sur la sécurité, on fait le point.

26 juin 2017 à 15h11 par 45

K6 FM

En marge du conseil municipal de ce lundi soir, les membres du groupe d'opposition  "Agir pour Dijon" ont déjà établi les points qu'ils aimeraient voir éclaircis au cours de ce conseil. Rythmes scolaires, hausse des impôts, chiffres sur la sécurité, on fait le point.

"Il y a 5 ou 6 sujets que l'on aimerait aborder ce soir au cours du conseil municipal" confie Emmanuel Bichot, président du groupe Agir pour Dijon.

Tout d'abord les membres d'Agir pour Dijon regrettent que les rythmes scolaires ne soient pas à l'ordre du jour du conseil municipal. « On manque d'information sur ce point, en Côte-d'Or 119 communes ont décidé de revenir à l'ancienne semaine de quatre jours.
Sur ces 119 communes il y a des communes comme Beaune ou Chevigny, où les maires ont sollicité les premiers concernés : les parents d'élèves. Sur Dijon aucune information n'est transmise de la part de la ville. ». Le groupe Agir pour Dijon souhaite donc que ce sujet soit discuté et que les parents d'élèves soient consultés.

Par ailleurs, Agir pour Dijon dénonce le fait que des impôts ont été prélevés inutilement ce qui expliquerait 11 millions d'euros d'excédents budgétaires que réalise la ville de Dijon sur l'exercice 2016. Rappelons que l'excédent global se chiffre à 40 millions d'euros pour cette même année. La ponction de 5% d'impôts qui a été faite en 2016 n'était pas nécessaire selon Agir pour Dijon qui, déjà à l'époque, avait contesté cette décision. Le groupe d'opposition réclame donc que l'on revienne en arrière sur cette décision et que l'on baisse le taux de ces impôts de 5%.

Agir pour Dijon dénonce également une mauvaise gestion de l'affaire de la Semaad (Société d'économie mixte d'aménagement de l'agglomération dijonnaise) et un manque de transparence notamment du fait de la non présentation de certains comptes en 2015 et en 2016.

Concernant l'aspect sécuritaire, Agir pour Dijon dénonce la faiblesse de l'effectif d'agents municipaux. Ainsi au 31 décembre 2016, le groupe affirme que l'on comptait 45,8 agents municipaux contre 63 en 2012. « �? ce même moment François Rebsamen affirmait dans ces discours qu'il allait augmenter les effectifs. Il y a donc bien un décalage énorme entre le discours et la réalité » regrette Emmanuel Bichot.

Enfin le groupe  souhaiterait évoquer le cas de la Cité de la Gastronomie. Projet qu'ils regrettent de ne pas voir évoluer. « Le dossier est au point mort, plus personne n'est au courant de rien. C'est un projet mal engagé depuis le début sur lequel on perd du temps. Inutile de le prolonger pour laisser les Dijonnais dans l'illusion. » affirme Emmanuel Bichot, principal opposant à la future cité.

Alexis Kynigopoulos


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