Quetigny : L '(in)sécurité de certains quartiers en question

La sécurité est au coeur des discussions à Quetigny. Alors que la municipalité organise des réunions  dans les dffièrents quartiers, le malaise de certains habitants se fait ressentir. Dans le même temps, l'opposition appelle à un durcissement des dispositifs et des sanctions. La mairie répond.

22 juin 2016 à 10h42 par 45

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La s�curit� est au coeur des discussions � Quetigny. Alors que la municipalit� organise des r�unions  dans les dffi�rents quartiers, le malaise de certains habitants se fait ressentir. Dans le m�me temps, l'opposition appelle � un durcissement des dispositifs et des sanctions.

L'ambiance serait-elle de plus en plus tendue dans certains quartiers de Quetigny ? C'est en tout cas ce qui semble ressortir des derniers �changes, aussi bien verbaux que physiques.

Le sujet de l'ins�curit� semble en tout cas revenir r�guli�rement sur le tapis � l'occasion des r�unions organis�es par la municipalit� et le maire quetignois R�mi Detang dans les diff�rents quartiers. Lors d'une r�union rapport�e par le journal Le Bien Public dans le quartier Albert Camus et rue Ronde le week-end dernier, plusieurs habitants se seraient plaint de l'ins�curit�. �Bruit au pied des immeubles, peur de retrouver sa voiture br�l�e, barbecue �jusqu'� 1 ou 2 heures, graffitis...� seraient r�guli�rement rapport�s �sans que personne n'ose porter plainte � regrette le maire.

L'opposition elle, a rappel� dans un communiqu� que dans le m�me temps, des policiers et des pompiers �taient caillass�s lors d'une intervention nocturne. Si le conseiller Damien Thieuleux, auteur du texte, reconna�t que �la municipalit� va, une nouvelle fois, r�pondre: chantier �ducatif, m�diation...�, le constat reste �l'impuissance et l'�chec !�.

Au nom du groupe Agir Pour Quetigny, il demande de vraies solutions gr�ce au 15 millions d'euros de budget et aux quelques 200 employ�s communaux :

Il est temps de mettre fin � l'ang�lisme de la municipalit� et d'assurer la s�curit� des habitants. Nos propositions sont simples et ont d�j� prouv� leur efficacit� dans d'autres villes : Identifier et punir les auteurs (Mise en place d'un syst�me de vid�osurveillance avec op�rateur, mutualis� au niveau du Grand Dijon, pour pr�venir et identifier les auteurs, police municipale renforc�e en triplant ses effectifs et dot�e des outils pour ramener le calme et la s�curit�), responsabiliser les familles (Adopter une charte avec les bailleurs sociaux pour rompre les baux des logements du parc public des auteurs condamn�s.)

En r�ponse, le maire assure que la s�curit� est aujourd'hui prioritaire, que la vid�osurveillance devrait en effet se d�velopper dans la ville et les quelques quartiers o� l'incivilit� g�che la vie des habitants. R�mi D�tang trouve en revanche �trange que l'opposition �demande plus de moyens policiers alors qu'elle voulait il y a peu diminuer la masse salariale�.

Yoann Olid


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