Région: les élus communistes s'opposent au paiement des intérêts de la dette régionale

  Pour garantir les politiques régionales en 2015, les élus communistes s'opposent au paiement des intérêts de la dette régionale.

25 novembre 2014 à 7h21 par Franck Pelloux

Logo local
Logo local
Crédit : Logo local

 

Pour garantir les politiques régionales en 2015, les élus communistes s'opposent au paiement des intérêts de la dette régionale.

Dans le cadre du débat d'orientation budgétaire tenu au Conseil régional de Bourgogne hier, le groupe PCF dénonce la baisse des dotations de l'Etat à la Région de 37 millions d'�?� dans les 3 années à venir, soit environ 12 millions d'�?� par an. En conséquence la Région devra réduire ses politiques de 12 millions d'�?� en 2015. Seules les dépenses obligatoires seront reconduites à leur niveau de 2014.

Stop aux réductions de budgets
Nous persistons à considérer que nos politiques sont indispensables à la vie quotidienne des bourguignons. Il nous parait inenvisageable de réduire nos budgets de façon indolore dans ces secteurs alors que dans le même temps la Région devra rembourser 17 millions d'�?� d'intérêts aux banques en 2015.
Eu égard à l'évolution quasi nulle du PIB Bourguignon, le taux d'intérêt moyen de 2% de ces emprunts représente un prélèvement excessif sur les richesses produites par l'économie bourguignonne. Parmi les créanciers figurent de grands groupes comme la Société générale, cotée en bourse et qui a versé 908 millions de dividendes à ses actionnaires en 2013 soit une augmentation de 79%. Cet établissement compte 139 filiales dans les paradis fiscaux.


Réduire les frais financiers
Pour pouvoir conserver nos politiques nous demandons le report voire l'annulation de tout ou partie de la créance. L'objectif pourrait être de réduire les frais financiers de 12 millions d'�?� sur les 17 millions prévus, ce qui reviendrait à annuler les effets de la baisse des dotations de l'Etat.
Ce serait une juste et faible contribution de la finance au redressement des comptes publics. Ce n'est pas une bataille institutionnelle ou juridique, c'est une bataille politique à mener. Quand on est de gauche on sert le peuple, pas la finance.

 

Communiqué de presse


}