Une antenne Locavor à Dijon pour un commerce plus local

La plateforme de vente de produits locaux Locavor.fr a ouvert une troisième antenne en Côte-d'Or. Réunis à Dijon, les producteurs livreront leurs premières commandes à une cinquantaine de Dijonnais ce mercredi soir.

Basée sur le principe du circuit court, cette plateforme d'achat en ligne met en relation les producteurs et artisans locaux avec le consommateur.

Deux autres points de distribution existent déjà en Côte-d'Or : à Chenôve (avenue Rolland Carraz) et à Fontaine-lès-Dijon (rue de la Petite fin). Cette nouvelle antenne dijonnaise jouit, après moins d'une semaine d'ouverture, de près de 200 inscris, dont 50 ont déjà passé commande.

« C'est le principe du marché, mais étendu grâce à Internet. Seuls quelques producteurs locaux sont présents sur le marché, on a de plus en plus de revendeurs. Sur notre site, ce sont tous des producteurs. » nous confie Nicolas De Rotz, gérant de l'antenne de Fontaine et maintenant, de Dijon.

Chaque semaine, le catalogue des produits disponibles est mis à jour par l'ensemble des producteurs, qui vous y ajouter leurs produits. Le consommateur peut ensuite sélectionner les produits qui l'intéressent et payer en ligne. Les producteurs vont préparer les commandes avant de retrouver les client pour un rendez-vous hebdomadaire où les colis seront remis (Sur le parking de la Maison Régionale de l'Innovation - 64, A rue Sully)

L'inscription est gratuite pour le consommateur. Le producteur lui fixe le prix de son produit et le site prendra ensuite une marge sur le prix définitif pour ses frais de fonctionnement.

« Dans le commerce de grande distribution, les producteurs n'ont pas la main sur le prix, et bien souvent ils n'en vivent pas à 100%. Avec Locavor, les prix sont parfois plus chers, mais restent très raisonnable par rapport à la qualité du produit fourni : souvent bio, sans pesticide, sans médicament et local�?� »

Locavor s'inscrit dans la mouvance actuelle de l'achat local, souvent garant d'une meilleure sécurité alimentaire.

« C'est vrai qu'aujourd'hui il y a une tendance qui s'oriente de plus en plus vers le local. On est soucieux de connaître ce qu'il y a dans notre assiette. » assure Nicolas de Rotz.

D'autres structures, comme les AMAP ou encore « La Ruche qui dit oui » sont aussi basés sur ce système de vente via circuit court. « On prend moins de marge de fonctionnement, en tant que petite structure » assure le gérant. 

Yoann Olid