Vente de l'hôtel des Godrans : "que cache le revirement de maire?" se demande Agir pour Dijon

Le conseil municipal de Dijon est appelé à se prononcer, lundi 25 septembre 2017 en soirée, sur la résiliation de la vente de l'Hôtel des Godrans.

Publié : 25 septembre 2017 à 6h52 par journal1

K6 FM

Le conseil municipal de Dijon est appel� � se prononcer, ce lundi 25 septembre 2017 en soir�e, sur la r�siliation de la vente de l'H�tel des Godrans.

Ce rapport surprise n'a pas �t� pr�sent� aux commissions concern�es et laisse perplexe sur la politique conduite au centre-ville et les risques juridiques.

Rappelons que ce projet, vot� � l'unanimit� par le conseil municipal, �tait qualifi� d'"excellent" il y a deux ans. Il �tait port� par des professionnels reconnus et un architecte de renom. Il se classait devant tous ses concurrents pour chacun des crit�res du cahier des charges. Il devait �tre la �locomotive � pour redynamiser le commerce de centre-ville, tout en mettant en valeur le patrimoine. Comment penser qu'il puisse avoir perdu subitement, deux ans apr�s, toutes ces qualit�s ?

Les acqu�reurs ont effectu�, dans cet intervalle, les d�marches requises s'agissant d'un monument historique (permis de construire, fouilles arch�ologiques). Ils ont travaill� discr�tement mais s�rieusement. Ils attendent, depuis plusieurs mois d�j�, la finalisation de la vente par le paiement du prix pour lancer la phase op�rationnelle.

Remettre en cause la vente aujourd'hui, probablement pour relancer une nouvelle consultation, repousserait le projet de plusieurs ann�es !

Il est permis de s'interroger sur les motivations qui poussent aujourd'hui le maire de Dijon � prendre cette initiative. S'agirait-il de solliciter un autre acqu�reur, ou encore de sacrifier le centre-ville au profit de la Cit� internationale de la gastronomie ?

En aurait-il le pouvoir juridiquement ? Nous sommes en pr�sence d'un compromis de vente et non d'une promesse de vente. Dans le compromis de vente, le vendeur et l'acheteur s'engagent l'un comme l'autre � conclure la vente, � un prix d�termin� en commun. Juridiquement, le compromis vaut donc vente. Il ne peut �tre annul� que dans des conditions tr�s pr�cises, sous peine d'exposer la ville � un contentieux.

Le maire de Dijon parle de � carence grave � mais n'apporte aucun �l�ment pour �tayer cette accusation et n'a pas voulu en informer les commissions concern�es.


Dans ces conditions, nous demandons le retrait pur et simple de ce projet de d�lib�ration pour le moins surprenant.

C-P



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