Violences urbaines : Un conseiller municipal de Quetigny veut faire payer les élus

Le conseiller municipal d'opposition Damien Thieuleux dénonce dans un communiqué l'inaction du maire PS de Quetigny Rémi Détang face aux violences urbaines qui ont émaillé plusieurs quartiers en fin d'année 2016. « Les victimes doivent être soutenues avec l'argent des élus » assure l'élu du groupe Agir Pour Quetigny

6 janvier 2017 à 15h25 par 45

K6 FM

Le conseiller municipal d'opposition Damien Thieuleux dénonce dans un communiqué l'inaction du maire PS de Quetigny Rémi Détang face aux violences urbaines qui ont émaillé plusieurs quartiers en fin d'année 2016. « Les victimes doivent être soutenues avec l'argent des élus » assure l'élu du groupe Agir Pour Quetigny

« La fin d'année 2016 à Quetigny a connu son lot d'incivilités, de dégradations, d'incendies de véhicules. C'est, une nouvelle fois, les Quetignoises et Quetignois qui en sont les premières victimes.
Interrogé par la presse, le Maire de Quetigny indiquait « ne pas vouloir tirer de conclusions hâtives ». Il y a pourtant une conclusion que nous pouvons tirer : sa politique de lutte contre l'insécurité est un échec !
Pourtant les solutions existent comme la mise en place de la vidéosurveillance, le renforcement de la police municipale avec une équipe de nuit... Mais ces propositions sont restées lettre morte.
Pendant que la majorité socialiste tergiverse, les Quetignois et Quetignoises payent les pots cassés. C'est un jeune qui vient de perdre son véhicule qui lui permettait d'aller travailler, c'est une famille qui voit son véhicule dégradé avec les conséquences financières qui en découlent...
Je refuse de rester inactif face à ce constat d'échec.
Les habitants ont confié à leurs élus des missions, dont celle de garantir à chacun de vivre en toute tranquillité dans notre ville.

« Je demande que la franchise d'assurance des victimes soit payée par les élus»

La municipalité doit assumer les conséquences de son inaction. Je demande, à l'instar de la décision récente prise par la municipalité de Dijon, que les franchises d'assurance des victimes soient prises en charge par la ville. Ce n'est que justice pour ces innocentes victimes qui sont parfois dans des situations financières fragiles. Cependant, je refuse que les contribuables payent, par leurs impôts locaux, les erreurs de la municipalité. C'est aux élus d'assumer leurs fautes. Je demande, une fois les victimes recensées et les montants des franchises connus, que ces sommes soient prélevées sur le montant des indemnités des élus de la ville.
En désaccord avec le Maire et sa politique municipale, je ne me sens pas responsable du développement de l'insécurité à Quetigny. Pourtant, j'entends ne pas rester un simple conseilleur et prendre ma part sur mon indemnité mensuelle d'élu au Grand Dijon qui s'élève à 203�?� (en tant que conseiller municipal d'opposition à Quetigny, mon mandat est bénévole).
J'attends que le Maire et ses adjoints se joignent à moi pour que les élus montrent aux électeurs qu'enfin ils assument leurs échecs. C'est à ce prix qu'on pourra redonner confiance en la politique.» 

Communiqué


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