La population en Bourgogne-Franche-Comté en légère baisse

L’INSEE nous informe que le nombre d’habitants en Bourgogne-Franche-Comté a légèrement baissé en 2019. Ci-dessous le communiqué.

29 décembre 2021 à 18h40 par Dimitri Coutand

La population en Bourgogne-Franche-Comté en légère baisse
La population en Bourgogne-Franche-Comté a légèrement baissé en 2019 selon l'INSEE
Crédit : Photo d'illustration K6FM

En 2019, l'INSEE recensait 2,8 millions d'habitants en Bourgogne-Franche-Comté. La population augmente dans les intercommunalités de Dijon et, dans une moindre mesure, de Besançon.

Au 1er janvier 2019, la Bourgogne-Franche-Comté compte 2 805 580 habitants. En six ans, la population est légèrement en baisse dans la région alors qu’elle a augmenté de 0,4 % par an en France métropolitaine. Seuls les départements de la Côte-d’Or et du Doubs conservent une dynamique démographique positive.

Au 1er janvier 2019, 2 805 580 personnes vivent en Bourgogne- Franche-Comté. La région représente 4,3 % de la population de France métropolitaine. Entre 2013 et 2019, la population baisse légèrement alors qu’elle était encore en hausse entre 2008 et 2013. Le dynamisme démographique faiblit sous l’effet d’une diminution du solde naturel en raison du vieillissement de la population. Les décès deviennent supérieurs aux naissances à partir de 2015. Le solde migratoire est lui déficitaire depuis une dizaine d’années.

Deux départements sur huit en croissance

Entre 2013 et 2019, la Côte-d’Or et le Doubs sont les deux seuls départements de la région à gagner encore des habitants. Ils le doivent notamment à un solde naturel toujours positif grâce à la jeunesse de leur population. Leur croissance démographique est toutefois inférieure à la moyenne nationale.

Dans le Jura et en Saône-et-Loire, la baisse de population est peu marquée.

Par rapport à la période 2008-2013, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort perdent désormais des habitants. Dans la Nièvre, la perte de population amorcée depuis une cinquantaine d’années continue et s’amplifie. C’est le département qui connaît le décrochage le plus important avec la Martinique. Dans l’Yonne, la déprise démographique date d’une dizaine d’années.

Dijon et Besançon, des intercommunalités en croissance

La population augmente dans les intercommunalités de Dijon et, dans une moindre mesure, de Besançon. Plus récemment, certaines communes, à l’image de Dole ou de Héricourt, s’affirment comme des pôles de centralité et attirent de nouveaux habitants. Situées aux franges de la région, les intercommunalités de Sens et de Mâcon profitent du dynamisme des régions limitrophes, respectivement l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. L’agglomération de Pontarlier bénéficie de la proximité avec la Suisse. En revanche, les pertes d’habitants s’accentuent dans les communes isolées, ou situées dans des zones économiquement fragilisées. C’est le cas par exemple de Cosne-Cours-sur-Loire, Audincourt et Saint-Claude.




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