Le centre de la Chartreuse va sensibiliser aux liens entre sommeil et troubles psychiques

Ce vendredi 14 mars, à l’occasion de la 25eme journée du sommeil, le centre de la Chartreuse s’associe une nouvelle fois à l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance pour sensibiliser le public aux enjeux du sommeil.

Publié : 13 mars 2025 à 6h30 par la rédaction

Le centre de la Chartreuse sensibilise le public aux enjeux du sommeil
Le centre de la Chartreuse sensibilise le public aux enjeux du sommeil
Crédit : Photo d'illustration / centre de la Chartreuse

La somnolence, c’est quoi ?
La somnolence correspond à une difficulté à maintenir un état d’éveil en journée. Souvent banalisée, la somnolence excessive peut être le signe d’un manque de sommeil, d’un trouble du sommeil sous-jacent, d’un trouble psychique ou d’un problème de santé plus global. Elle affecte la vigilance, la concentration, la capacité à accomplir des tâches quotidiennes, et peut avoir des conséquences importantes sur la vie sociale et professionnelle. La somnolence diurne excessive concerne une proportion importante de la population française, avec des implications sur la santé publique et la sécurité routière.​

Facteurs favorisants
Selon une étude de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), plusieurs facteurs favorisent la somnolence diurne excessive : un temps de sommeil réduit, des trajets longs, et des horaires de travail décalés ou irréguliers. D’autres facteurs peuvent également favoriser la somnolence diurne excessive en perturbant la qualité ou la durée du sommeil. Le stress, certaines pathologies sous-jacentes, une alimentation inadaptée, l’usage excessif des écrans avant le coucher ou encore la consommation d’alcool et de caféine en fin de journée sont autant d’éléments pouvant altérer le sommeil et entraîner une fatigue persistante en journée.

Somnolence et santé mentale : un lien sous-estimé
Le sommeil joue un rôle essentiel dans la régulation des émotions, la gestion du stress et l’équilibre psychique. Lorsqu’il est altéré, les conséquences sur la santé mentale peuvent être importantes. Un manque de sommeil ou une somnolence excessive peuvent aggraver des troubles psychiques tels que l’anxiété, la dépression ou les troubles bipolaires. À l’inverse, certaines pathologies psychiatriques peuvent elles-mêmes perturber le sommeil, créant un cercle vicieux. La prise en charge des troubles du sommeil est donc essentielle pour préserver la santé mentale.


Somnolence et santé mentale : quelques données
37 % des Français sont insatisfaits de la qualité de leur sommeil, avec une proportion plus élevée chez les femmes (44 %) (INSV/MGEN 2023)
42 % des Français déclarent souffrir d'au moins un trouble du sommeil, tels que l'insomnie ou les troubles du rythme veille-sommeil (INSV/MGEN 2023)
1 Français sur 5 a une tendance anormale à s’endormir ou à somnoler dans la journée. (Enquête INSV/MGEN 2011)
¾ des personnes souffrant de dépression présentent des troubles du sommeil, notamment des insomnies ou des hypersomnies
1 accident mortel sur 3 sur autoroute est associé à la somnolence. (ONISR, 2016




}