INSEE : la Bourgogne compterait 84 200 foyers en plus en 2030

Une étude de l'INSEE bourgogne nous apprend que, si les tendances actuelles se confirment, le nombre de ménages en Bourgogne augmentera de plus de 84 000 d'ici 2030. Une situation qui pourrait occasionner des problèmes de logements. à€ l'horizon 2030, 84 200 nouveaux ménages seraient présents sur le territoire bourguignon. Cette hausse résulterait en premier lieu du vieillissement de la population, mais aussi d'une dynamique démographique liée à  l'arrivée de nouveaux habitants dans la région, et de l'évolution des modes de cohabitation. Les personnes seules seraient de plus en plus nombreuses, la taille des ménages se réduirait donc. La progression du nombre de ménages serait plus marquée sur la faà§ade Est et au nord de la région. Pour répondre aux besoins suscités par ces évolutions, tout en tenant compte des caractéristiques et des mutations du parc de logements, 122 200 à  129 700 logements seraient à  construire en vingt ans. D'ici 2030, les besoins en logements devraient évoluer en Bourgogne. La région compterait en effet davantage de ménages à¢gés et de personnes seules, moins de familles et de ménages d'actifs. Si les tendances passées se poursuivaient, le nombre de ménages passerait de 732 400 en 2009 à  816 600 en 2030, soit 84 200 nouveaux ménages. De nouvelles constructions devraient àªtre réalisées pour répondre à  l'augmentation du nombre des ménages. Mais le besoin potentiel en constructions neuves dépend aussi de la structure du parc de logements. Cette dernière est loin d'àªtre figée. Des démolitions, des changements d'affectation de locaux existants, la transformation de résidences secondaires en résidences principales et le taux de vacance modifient la composition interne du parc. Ces mouvements contribuent à  réduire le stock de logements disponibles : entre 1999 et 2009, cela s'est traduit par la disparition de 1 600 habitations en Bourgogne chaque année. Sur la base des projections tendancielles du nombre de ménages et selon des hypothèses de « recomposition interne Â» du parc de logements portées par la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, 122 200 à  129 700 logements seraient à  construire en vingt ans. La demande potentielle avoisinerait donc 5 800 à  6 200 logements supplémentaires par an jusqu'en 2030. Entre 1999 et 2008, le rythme de construction était plus soutenu, mais avec la réduction de la demande liée à  la crise économique, il s'est tassé pour atteindre 5 400 sur 2012-2013. Les besoins seraient aussi différents selon les départements. Ainsi, 2 150 à  2 250 logements seraient à  construire en Cà´te-d'Or, 1 850 à  2 000 en Saà´ne-et-Loire, 1 050 à  1 250 dans l'Yonne et environ 700 dans la Nièvre. Les territoires urbains comme ceux du monde rural à  croissance démographique relativement marquée seraient davantage confrontés à  la demande de logements supplémentaires. à€ l'inverse, le risque d'une vacance de longue durée pourrait àªtre renforcé dans les territoires cumulant une faible évolution du nombre de ménages et une proportion relativement importante de logements anciens ou présentant certains éléments d'inconfort. Communiqué de l'INSEE Bourgogne

18 décembre 2014 à 3h27 par 45

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