Populations légales en Bourgogne-Franche-Comté :2 811 423 habitants au 1er janvier 2017

Ce lundi matin, l'INSEE donnait une conférence de presse quant à l'évolution de la population en Bourgogne - Franche-Comté. On y apprend notamment qu'au 1er janvier 2017, la Bourgogne-Franche-Comté compte 2 811 423 habitants. Autre info : entre 2012 et 2017, la Côte-d’Or conservent une dynamique démographique positive. En revanche, dans les autres départements le nombre d’habitants diminue.

30 décembre 2019 à 11h00 par Rédaction

K6 FM
Crédit : Photo libre de droits

Veuillez trouver ci-dessous le communiqué envoyé par l’INSEE.

Avec 2 811 423 habitants au 1er janvier 2017, la Bourgogne Franche-Comté rassemble 4,3 % de la population de France métropolitaine. Entre 2012 et 2017, elle est la seule région de métropole à perdre des habitants : près de 5 400. La baisse reste modeste mais elle devrait s’accentuer dans les années à venir. Cette évolution démographique est portée par un solde naturel faible sur cinq ans, les naissances l’emportant encore sur les décès jusqu’en 2015. Le solde migratoire reste légèrement déficitaire.

Entre 2012 et 2017, six des huit départements sont désormais en décroissance démographique. Dans la Nièvre, la perte de population continue et s’accélère. C’est le département qui connaît le décrochage le plus important de métropole, devant la Haute-Marne et les Ardennes. Le Jura, la Saône-et-Loire, l’Yonne, la Haute-Saône ainsi que le Territoire de Belfort, qui gagnaient encore des habitants entre 2007 et 2012, en perdent désormais. Le retournement est particulièrement marqué pour la Haute-Saône et le Territoire de Belfort. Grâce à leur solde naturel positif, le Doubs et la Côte-d’Or sont les deux seuls départements de la région à gagner des habitants, mais à un rythme toutefois inférieur à la moyenne nationale.

À l’image de la région, les plus grandes communes perdent des habitants, à l’exception de Chalon-sur-Saône et surtout de Dijon qui gagne près de 4 900 habitants en cinq ans.Cependant, si la population de Besançon diminue, ce n’est pas le cas de son intercommunalité dont la croissance démographique s’est amplifiée. Situées aux franges de la région, Sens et Mâcon profitent du dynamisme des régions limitrophes, respectivement l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes : leur population augmente sensiblement.

Enfin, les pertes d’habitants s’accélèrent dans les communes isolées, ou situées dans des zones économiquement fragilisées. C’est le cas notamment d’Autun, de Cosne-Cours-sur-Loire, d’Audincourt et de Saint-Claude.




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