Rebondissement dans l'affaire Alexia Daval. Ecoutez la procureure de Besançon

L’autopsie pratiquée sur le corps de la joggeuse ne permet pas de dire avec certitude si la victime a été étranglée. Ni si elle a subi ou pas des violences sexuelles, indique ce matin la procureure de Besançon. Alexia Daval est «probablement morte d’asphyxie », précise la magistrate.

6 novembre 2017 à 10h08 par Rédaction

K6 FM

Au lendemain de la marche silencieuse qui a réuni près de 8 000 personnes, parents, amis, collègues et anonymes à Gray, la ville de Haute-Saône où vivait Alexia Daval, la procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot, a tenu ce lundi une courte conférence de presse au tribunal de Besançon.

Les enquêteurs ne connaissent pas encore avec précision les causes de la mort d'Alexia Daval, a-t-elle affirmé, démentant des conclusions parues dans la presse. "L'information selon laquelle il résulte de l'autopsie qu'Alexia Daval a été étranglée mais pas violée est erronée, c'est la raison pour laquelle je ne l'ai pas confirmée", a indiqué la magistrate.

"L'autopsie ne permet pas à ce jour d'établir avec certitude les causes de la mort", a poursuivi Edwige Roux-Morizot, indiquant qu'il ne faisait cependant "aucun doute" que la jeune femme a "subi des violences physiques" et qu'on lui a "volontairement donné la mort". "Le décès est probablement lié à une asphyxie dont on ne connaît pas le mécanisme", a-t-elle ajouté . De cette même manière, il n’est pas possible d’affirmer, hélas, qu’elle n’a pas été violée ». Des examens complémentaires sont en cours.

Ecoutez la procureure de Besançon ci dessous




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