Voiture folle en 2014 : Dijon victime du terrorisme ?
Après l'attentat de Nice du 14 juillet dernier, jugé par toute la classe politique comme "acte terroriste", la droite dijonnais demande que la course folle de Nesser-Edin B le 21 décembre 2014, qui avait fauché 13 personnes avec son véhicule dans les rues de Dijon, soit reconnue comme tel.
19 juillet 2016 à 10h48 par 45
Apr�s l'attentat de Nice du 14 juillet dernier, jug� par toute la classe politique comme "acte terroriste", la droite dijonnais demande que la course folle de Nesser-Edin B le 21 d�cembre 2014, qui avait fauch� 13 personnes avec son v�hicule dans les rues de Dijon, soit reconnue comme tel.
Au nom du groupe Agir Pour Dijon, Emmanuel Bichot pr�cise : � Dans les deux cas, des d�s�quilibr�s sous influence islamiste ont r�pondu � l'appel lanc� par Daech d�s septembre 2014 : tuer des Fran�ais, de n'importe quelle mani�re, y compris les �craser avec son v�hicule. Dans le deux cas, les attentats ont �t� revendiqu�s ult�rieurement par Daech.�
L'�lu dijonnais fait r�f�rence � l'attentat ni�ois, mais aussi � cette voiture folle avec au volant Nesser-Edin B. Le 21 d�cembre 2014, il roulait � vive allure dans les rues du centre-ville et avait renvers� 13 personnes, soit-disant au nom de Daesh et de l'Etat Islamique. L'auteur, accus� de tentative d'assassinat, avait �t� plac� en hopital psychiatrique, et reconnu comme irresponsable p�nalement (voir article)
� Quel que soit le degr� de responsabilit� personnelle retenu pour le conducteur dijonnais, M. Nesser-Edim B., une organisation terroriste a frapp� aveugl�ment � travers lui. Utiliser des personnes d�s�quilibr�es fait d'ailleurs partie du mode op�ratoire. De ce fait, il est regrettable que les investigations n'aient pas �t� conduites sous le chef d'acte terroriste, pour �tablir pr�cis�ment les circonstances. D'autant plus que l'auteur pourrait �tre remis prochainement en libert�. De plus il est parfaitement injuste que les victimes dijonnaises ne puissent pr�tendre au soutien du � fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme � et n'aient b�n�fici� � ce jour d'aucune indemnisation, un an et demi apr�s le drame.�
La droite dijonnaise a donc �crit ce mardi au ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas et � Mme Juliette M�adel, secr�taire d'Etat aupr�s du Premier ministre charg�e de l'aide aux victimes.
Yoann Olid