Retour sur un match de folie au Zénith de Dijon
Ce dimanche, l’équipe de France de football jouait la finale de la coupe du monde au Qatar. Un match de haut niveau qui n’aura pas souri aux Bleus, mais qui aura fait vibrer plus de 8 000 Dijonnais au Zénith.
Publié : 19 décembre 2022 à 8h26 par Hugo Courville
Désillusion, tristesse et fierté sont les trois sentiments retenus au Zénith de Dijon lors de cette rencontre.
Un match mal entamé
Dans ce dernier match de la coupe du monde, l’équipe de France n’a pas brillé durant les 70 premières minutes totalement stériles et sans le moindre tir. À l’inverse des Français, les Argentins ont eu de nombreuses occasions et ont marqué à deux reprises par Di Maria et Lionel Messi sur pénalty. La France était menée de deux buts, la tension se faisait sentir dans les gradins du Zénith de Dijon. À la mi-temps, les visages des supporters étaient fermés.
Un réveil tardif qui a fait rêver
Puis à la 80ème minute, le miracle. Tout d’abord, un pénalty de Kylian Mbappé permet aux supporters de l’équipe de France d’y croire. Une explosion de joie au Zénith de Dijon, qui changera l’ambiance de cette fin de rencontre. Des chants, des cris, des encouragements et puis l’égalisation de Kylian Mbappé, qui remet de la folie dans ce match. Les supporters français y croient de plus en plus, et tout se jouera en prolongation.
Une prolongation folle
Après une première période de prolongation et plusieurs occasions de but, les Bleus et l’Albiceleste relèvent le niveau en seconde. Un nouveau but de Lionel Messi douche les espoirs français. Jusqu’à la nouvelle égalisation de Kylian Mbappé qui fait exploser le Zénith. Nous voilà à la séance de tirs au but.
Des tirs au but cruels
Dans une finale de haut niveau, le résultat allait donc se jouer sur une séance de tirs au but. Malheureusement, la France ratera deux tirs par Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni, face à un très bon gardien et un sans-faute des Argentins. La France échoue sur l’avant dernière marche. Du silence, des larmes et des cris s’entendent dans toute la salle. Les supporters quittent les lieux, la tête basse, les larmes aux yeux dans un silence qui en dit long. Rendez-vous en 2026 en Amérique du nord…