Une situation gelée pour les salariés de l’entreprise Tetra Pak de Longvic

Cette cessation d’activité découle de l’entreprise qui souhaite augmenter leur bénéfice. Pour ce faire, elle optimiserait le taux d’occupation des machines en Europe, passant de 71 % à 80 %, en fermant le site de Dijon. Au total, 207 salariés seraient licenciés, mais 300 emplois au global se retrouveraient impactés (fournisseurs, sous-traitants, routiers). Plus de 50 % des salariés ayant plus de 50 ans, trouver un emploi par la suite poserait problème.

Des salariés dans l’attente

Pendant 10 semaines, les salariés sont en DGI et revendiquent devant l’entreprise en attendant le compte-rendu du plan de sauvegarde d’emplois. Leur état psychologique étant mis à rude épreuve, le DGI les empêche alors de prendre des risques en travaillant avec des machines dangereuses. C’est la première fois en France qu’une DGI dure aussi longtemps. En attendant d’avoir des réponses, les salariés sont payés et doivent donc venir pointer avant de rentrer chez eux ou de rester devant le site. Pour que rien ne puisse sortir de l’usine, des personnes se trouvent jour et nuit devant les grilles. 

PSE validé ou non ?

Tant que le PSE (plan de sauvegarde d’emplois) n’est pas validé, aucun licenciement n’est possible. Pour l’instant, le directeur de Tetra Pak a déposé le dossier à la Direction régionale de l'Économie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS). Le dossier est alors en temps de complétude de 21 jours, le temps de l’étudier et de l’homologuer ou non. Mi-août, les salariés devraient y voir plus clair. En attendant, ils devraient pouvoir s’entretenir avec la direction dans les semaines à venir.