Dijon : troisième ville de France à se doter d’un équipement de santé à la pointe de la technologie
Le Centre Georges-François Leclerc à Dijon a franchi une nouvelle étape dans la lutte contre le cancer. Le CGFL s’est équipé d’un TEP-scan corps entier ; il n’y en a que trois pour le moment en France. Cet investissement stratégique de près de 10 millions d’euros a été co-financé par le CGFL et le CHU Dijon Bourgogne.
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Cet appareil de dernière génération renforce considérablement les capacités de diagnostic et de suivi thérapeutique à Dijon et dans la région. Grâce à cette technologie, les médecins peuvent désormais visualiser en une seule séquence l’ensemble des organes, de la tête au bassin, avec une précision inégalée.
Selon le Professeur Alexandre Cochet, responsable du Département de médecine nucléaire au CGFL, « Ce système permet d’obtenir des images de haute qualité avec une détection de petites lésions jusqu’à trois fois plus rapide qu’un appareil classique », un atout précieux pour les patients atteints de cancers, de troubles neurologiques, cardiaques ou encore de maladies inflammatoires.
Une révolution pour la médecine nucléaire à Dijon
Le TEP-scan (Tomographie par Émission de Positons) utilise des substances radioactives injectées à faible dose pour observer le fonctionnement des organes en temps réel. Ce procédé est aujourd’hui essentiel dans le repérage précoce de nombreuses pathologies, en particulier dans le domaine de l’oncologie.
Le nouvel équipement du CGFL réduit par trois le temps d’examen, tout en diminuant significativement la dose de produit radioactif administrée. Une avancée qui améliore à la fois la sécurité des patients et la rapidité de la prise en charge, dans un contexte où les délais d’accès aux examens d’imagerie médicale restent un enjeu fort.
Des applications concrètes pour les patients dijonnais
L’arrivée de ce TEP-scan à Dijon ouvre des perspectives concrètes pour la prise en charge des patients :
- Dépistage plus précoce des cancers, avec une localisation plus fine des tumeurs
- Suivi personnalisé des traitements, grâce à l’analyse de l’évolution de l’activité métabolique
- Optimisation des séances de radiothérapie, en ciblant précisément les zones à traiter
Au-delà du cancer, l’appareil pourra également être utilisé dans le diagnostic de maladies neurologiques, telles que la maladie d’Alzheimer, ou encore dans la détection de maladies infectieuses et inflammatoires complexes.
Dijon, pôle de recherche médicale à la pointe
Le CGFL, déjà reconnu pour son expertise en cancérologie, renforce aussi ses activités de recherche clinique. L’imagerie dynamique en temps réel va permettre de mieux caractériser certaines pathologies et de développer de nouveaux protocoles de dépistage pour les populations à risque.
Les équipes du centre vont également explorer la connectomique, un champ de recherche émergent sur les interconnexions métaboliques entre les organes, avec l’espoir de faire émerger de nouveaux outils de compréhension et de traitement des maladies complexes.
Dijon au cœur de l’innovation médicale
Avec ce nouvel équipement, Dijon affirme son rôle de ville innovante en santé et confirme le positionnement du CGFL comme centre d’excellence régional.
Cet investissement de près de 10 millions d’euros a été co-financé par le CGL et le CHU Dijon Bourgogne. C’est une excellente nouvelle pour les patients de Côte-d’Or et de toute la Bourgogne-Franche-Comté, qui pourront bénéficier d’un suivi de très haute qualité, au plus près de chez eux.
Pour les curieux, voici une vidéo de présentation du TEP Scan Corps Entier, par le Professeur Alexandre Crochet (Responsable du département de médecine nucléaire du CGFL) : https://www.youtube.com/watch?v=IZGsmyCwn7o
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