Encore des restrictions face à la sècheresse en Côte d’Or

Alors que la sécheresse s’accentue dans le département, le préfet renforce les mesures de restriction d’utilisation de l’eau à compter de ce samedi 8 juillet.

7 juillet 2023 à 12h10 par la rédaction

La sécheresse s’accentue encore dans le département
La sécheresse s’accentue encore dans le département
Crédit : Photo d'illustration K6FM

Malgré les pluies orageuses de fin juin qui ont permis une stabilisation des débits des cours d’eau, les faibles précipitations, les températures supérieures aux normales de saison constatées ces derniers jours et le vent ont accentué la baisse des niveaux des cours d’eau du département. Cette tendance est confirmée par les prévisions météorologiques qui excluent à ce jour le retour d’un épisode pluvieux significatif et durable.

Après le placement du département en vigilance sécheresse le 5 juin, les premières mesures de restriction d’usage de l’eau ont été mises en place dès le 10 juin. Elles ont déjà été renforcées à deux reprises. Le préfet a de nouveau réuni le 5 juillet le comité départemental ressources en eau, avec les représentants de l'ensemble des usagers.  hydrologique, réalisé en continu par les services de l’État, a mis en évidence une aggravation de la situation qui se traduit par le franchissement du seuil : 

D’alerte sur six zones d’alerte sécheresse : Tille amont, Bèze, Tille aval, Vouge-Biètre-Cent Fonts, Bouzaise et Armançon amont,

D’alerte renforcée sur trois zones : Saône moyenne, Ouche aval et Arroux,

De vigilance sur le reste du département. Dans ce contexte, le préfet de la Côte-d’Or a signé un arrêté préfectoral de constat de franchissement de seuils applicable à partir de ce samedi 8 juillet.

Le procureur de la République informe que des contrôles auront lieu tout l’été.

En raison de la situation actuelle, le procureur de la République rappelle que la préservation de l’environnement, et ce faisant la gestion quantitative et qualitative de l’eau, fait partie des priorités de politique pénale du parquet de Dijon. Le non-respect des mesures visant à la restriction ou à l’interdiction de certaines activités en lien avec l’usage de l’eau, encadrées par les arrêtés préfectoraux, constitue une contravention de 5e classe, qui peut entraîner une comparution devant le tribunal de police, et le prononcé de peines d’amende - d’un montant maximal de 1500 euros - mais également de peines complémentaires de confiscation de l’objet ayant servi à la commission de l’infraction. 




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