La Commission européenne soutient l’université de Bourgogne

Les neuf universités membres de l’alliance FORTHEM, dont l’université de Bourgogne, se réjouissent à l’annonce de l’obtention d’un financement ERASMUS+ de la Commission Européenne pour poursuivre leur partenariat.

1er août 2022 à 6h30 par la rédaction

La Commission européenne soutient l’université de Bourgogne
L'université de Bourgogne fait partie de l'alliance européenne FORTHEM
Crédit : Photo d'illustration K6FM

En 2017, l’université de Bourgogne (France), la Johannes Gutenberg Universität Mainz (Allemagne), le Jyväskylän Yliopisto (Finlande), l’Uniwersytet Opolski (Pologne), l’Universita’ degli Studi di Palermo (Italie), la Latvijas Universitāte (Lettonie) et l’Universitat de València (Espagne) ont créé FORTHEM, l’une des 17 premières alliances à être choisies lors de l’appel à projets de l’initiative européenne pour les universités lancée par la Commission Européenne. Puis en septembre 2021, deux nouvelles universités, Universitetet i Agder (Norvège) et Universitatea Lucian Blaga din Sibiu (Roumanie) ont choisi de rejoindre FORTHEM. Elles voulaient faire partie de cette union proactive et ambitieuse. En 2022, après de nombreux mois d’efforts collaboratifs, les neuf membres de l’alliance ont présenté à la Commission un plan détaillé pour les quatre années à venir. L’appel à propositions ERASMUS+, doté d’un budget record de 272 millions d’euros, était structuré autour de deux thèmes : l’intensification de la coopération institutionnelle transnationale et le développement d’une nouvelle coopération institutionnelle transnationale.

Au cours des trois dernières années, FORTHEM a réussi à mettre en place une structure collaborative qui repose sur un engagement commun des universités partenaires. Une structure de gestion et de gouvernance commune ainsi que des procédures de prise de décision ont été mises en place afin d’institutionnaliser une coopération universitaire approfondie à long terme. FORTHEM a fait des progrès significatifs dans la construction d’un campus commun avec une mobilité physique, virtuelle et mixte polyvalente pour les étudiants et les membres du personnel. L’alliance dispose d’une stratégie et d’outils numériques qui permettent des échanges sans précédent entre ses membres universitaires. Sept groupes de réflexion scientifique, les « Labs », ont fait des avancées considérables pour répondre à des questions sociétales importantes. L’alliance a aussi établi un réseau de partenaires, notamment avec des écoles, des entreprises et des organisations des secteurs public et tertiaire.

C’est grâce à ces réalisations et à une proposition ambitieuse et bien structurée, envoyée à la Commission en mars, que FORTHEM a obtenu le financement nécessaire pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés pour les années à venir.

La prochaine période verra l’intégration complète des deux nouvelles universités de Roumanie et de Norvège dans l’alliance, l’évolution des missions existantes et la mise en place de nouvelles missions et d’une structure centrale commune. Les neuf membres se réjouissent de ce nouveau chapitre, qui continuera à renforcer les liens entre eux et à faire de l’Europe une réalité quotidienne pour les étudiants, le personnel et les chercheurs de ces universités.

À propos de Forthem

L’objectif de l’alliance FORTHEM est de rassembler une nouvelle génération d’Européens capables de coopérer au-delà des langues, des frontières et des disciplines pour relever les défis sociétaux. Notre réseau a un fort ancrage régional dans chacun des neuf pays dont sont issues nos universités. Nous partageons une longue histoire de coopération et expérimentons de nouvelles formes innovantes de collaboration dans le but de créer un environnement permanent de coopération multilatérale et européenne. Nous pensons que notre modèle facilitera l’évolution dans l’éducation et un lien étroit entre l’éducation, la recherche et l’innovation. Notre objectif est d’éduquer des citoyens européens ouverts d’esprit et attachés à nos valeurs démocratiques communes, en résolvant ensemble les obstacles à une mobilité sans faille des étudiants et du personnel et en dotant les étudiants des compétences dont on a besoin aujourd’hui, car nous croyons au dialogue interculturel ainsi qu’au multiculturalisme et au multilinguisme européens.




}