Le Parti Radical de Côte-d'Or se réjouit de l'élection à sa tête de Nathalie Delattre

Ce dimanche 19 octobre, les adhérents du Parti Radical ont élu Nathalie Delattre avec 65,3 % des voix face à Dominique Faure, avec une participation de 81,15 %. L’élection de Nathalie Delattre marque un tournant symbolique : au sein du plus ancien parti politique de France, fondé en 1901, une nouvelle ère commence.

Une victoire saluée en Côte‑d’Or

À Dijon et sur tout le département de la Côte‑d’Or, la fédération du Parti Radical souligne l’importance de cette étape. Jean‑Philippe Morel et Maxime Moulazadeh, respectivement président et secrétaire général du Parti Radical 21, ainsi que l’ensemble des militants de la fédération saluent cette « belle victoire ».

Le projet de Nathalie Delattre pour le Parti Radical

Au cours de sa prise de fonction, Nathalie Delattre a rappelé l’identité et les ambitions du parti :

« Nous avons mené une campagne sur les idées et sur notre projet pour le Parti Radical, un parti indépendant qui préserve l’unité de notre famille radicale dans ce contexte national de crise politique. Nous allons maintenant, avec nos parlementaires, contribuer à la construction du budget et préparer activement les prochaines échéances électorales. Notre attachement aux valeurs et principes de laïcité, de liberté, de solidarité et d’ordre républicain, nos élus de proximité, notre liberté et notre indépendance sont plus que jamais des atouts pour faire avancer notre pays. »

Elle souhaite faire du Parti Radical « un parti d’idées, défendant avec force son identité social‑libérale, fondée sur un solidarisme réconciliant libertés individuelles et responsabilité collective ; un parti proche des citoyens, des militants et des élus, tourné vers les générations futures et la transmission des valeurs et de l’expérience. »

Une politique aux plusieurs casquettes

Juriste de formation, vigneronne ensuite et senatrice de la Gironde depuis 2017, Nathalie Delattre rejoint un parti à forte tradition mais en quête de renouvellement. Elle était également vice‑présidente du Sénat en 2020, et a présidé la commission d’enquête sur la radicalisation islamiste. Ce qui lui a valu le prix de la Sénatrice de l’année.

Elle est nommée Ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement de septembre à décembre 2024 puis ministre déléguée au Tourisme. Un poste qu'elle occupe de janvier à septembre 2025, avant de quitter le gouvernement après l'arrivée de Sébastien Lecornu en tant que Premier ministre. Élue à Bordeaux depuis 2008, conseillère régionale en 2015, elle est candidate à la mairie de Bordeaux pour 2026.