Les parents d’élèves du collège Montchapet lancent un ultime appel
Depuis la rentrée de septembre, deux classes du collège Montchapet (4e et 3e), sont privées de cours de français. Les parents d’élèves, inquiets et désespérés, dénoncent l'inaction du Rectorat et appellent à des mesures immédiates.
Publié : 18 janvier 2025 à 11h30 par la rédaction
/medias/MjaNPwYemg/image/202009___rectorat_de_Dijon___Photo_FabriceAubry1737059508962.jpg)
Depuis plusieurs mois, la situation au collège Montchapet est devenue alarmante pour les parents d'élèves des classes de 4e et 3e. En effet, depuis la rentrée de septembre, deux classes n'ont bénéficié d'aucun véritable enseignement en français. Ce manque de cours et d'évaluations, alors que l'examen du Brevet des collèges approche pour les élèves de 3e, suscite une vive inquiétude chez les parents.
Le problème trouve son origine dans l'absence répétée d'un enseignant de français « bien connu des services du Rectorat pour ses carences ». En dépit de signalements réguliers, ni remplacement, ni solution pérenne n'ont été apportés à cette situation. Ainsi, depuis quatre mois et demi, les élèves n'ont pas eu accès à un programme structuré : « pas d'exercices de grammaire, de conjugaison, de dictées, ni de rédaction ». Aucun devoir à la maison n'a été donné et aucune évaluation n'a eu lieu.
"Nos enfants sont angoissés, ils ne sont pas préparés aux épreuves du Brevet et se trouvent en rupture d'égalité avec leurs camarades", expliquent les parents dans un communiqué. Selon eux, le Rectorat, en n'agissant pas, place délibérément ces élèves en difficulté, créant une situation de fracture éducative qui semble irréparable à ce stade de l'année scolaire.
Pour tenter de faire entendre leur voix, près de 50 parents ont signé une lettre ouverte adressée au DASEN21 et à la Rectrice d’académie, les enjoignant de prendre des mesures immédiates pour résoudre cette situation. "Nous mettons en demeure les autorités compétentes de trouver une solution pérenne et satisfaisante pour nos enfants", affirment-ils, espérant ainsi que leurs appels à l'aide soient entendus.