A Sanofi, "toujours aucune garantie", la grève se poursuit

Malgré la tenue d'un CE extraordinaire ce mercredi, salariés et syndiqués restent dans le flou sur le maintien de leur condition de travail, alors que la cession du site de Quetigny au groupe Delpharm doit être effective en avril prochain. Une lourde mobilisation est prévue ce jeudi.

13 novembre 2014 à 4h28 par 45

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Un coup dans l'eau. De gros espoirs �taient permis ce mercredi alors que syndiqu�s, direction et repreneur se retrouvaient autour de la table pour discuter de l'avenir de Sanofi, l'entreprise de production de m�dicament de Quetigny. Au sortir de cette r�union, les inqui�tudes demeurent.

" Delpharm le repreneur [ndlr] a pr�sent� ses m�thodes de travail sur les autres sites d�j� rachet�s... Elles ne correspondent en aucun cas � nos conditions actuelles et aux revendications des salari�s." nous confie Lo�c Berland, reponsable CGT.

La cause principale de l'inqui�tude des 350 salari�s du site depuis plus d'une semaine ? La ren�gociation des acquis sociaux (prime d'interessement, convention collective, mutuelle) inh�rente � la cession du site � son nouvel acheteur. Les acquis sociaux sont toujours en n�gociation. Selon Lo�c Berland "Delpharm veut avoir la main libre sur ces choses-l�, et nous imposer plus de flexibilit�. Aucun �crit nous garantissant le maintien de ces conditions n'a pour l'instant �t� �dit�. On reste dans le flou".

Seule porte de sortie de gr�ve envisag�e par les syndicats : L'annulation de la cession & un investissement de Sanofi sur de nouveaux m�dicaments, ou l'assurance du maintien des acquis sociaux sous l'�gide de Delpharm.

En attendant, la mobilisation va donc se poursuivre sur le site de Quetigny, avec un renforcement ce jeudi : un appel inter-entreprise sur le Grand Dijon, ainsi qu'un appel national aux diff�rents syndicats ont �t� lanc�s. Par ailleurs, les salari�s quetignois pourront �tre rejoins par d'autres salari�s de Sanofi, venant d'autres sites en France.

Car le site c�te-d'orien n'est pas le seul � �tre concern� par le projet de restructuration Phoenix de Sanofi, qui pr�voit la cession de 4 autres sites en France. Par ce projet, le groupe Sanofi souhaite c�der ses autorisations de mise sur le march� de pr�s de 200 m�dicaments, devenus non rentables car tomb�s dans le domaines, et �galement r�duire son empreinte � l'�chelle europ�enne.


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