Coupes budgétaires à l'université de Dijon : un collectif d'enseignants se rebiffe

Face aux coupes budgétaires et horaires prévues dans le projet de budget 2017 de l'université de Bourgogne, un collectif d'enseignants, pour la plupart de l'UFR Lettres, vont se mobiliser autour de deux évènements en ce début de semaine. Objectif ? Faire un point sur la situation et demander de la clarté sur l'avenir à la direction de la fac.

5 décembre 2016 à 6h33 par 45

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Face aux coupes budgétaires et horaires prévues dans le projet de budget 2017 de l'université de Bourgogne, un collectif d'enseignants, pour la plupart de l'UFR Lettres, vont se mobiliser autour de deux évènements en ce début de semaine. Objectif ? Faire un point sur la situation et demander de la clarté sur l'avenir à la direction de la fac.

Dans un contexte de restrictions budgétaires pour toutes les universités, le président de celle de Dijon Alain Bonnin avait annoncé il y a quelques mois la réduction irrémédiable d'heures de cours pour plusieurs formations comme la musicologie ou les lettres classiques (voir). �? l'heure où les "maquettes" de formation pour les quatre prochaines années sont en cours d'élaboration, les professeurs n'ont pas décidé de se laisser faire, et de voir disparaître certaines options.

Dès ce lundi 5 décembre, un collectif se mettra donc en ordre de marche. Plusieurs professeurs de toute la France ont été invités à une journée de débat sur la « situation critique des universités françaises». Elle aura lieu dans un amphithéâtre du Pôle Economie Gestion sur la faculté. 

Le lendemain, la grogne sera en revanche bien plus locale, avec une assemblée générale 'inter-UFR" organisée de 12 à 14h, afin d'informer sur les suites du mouvement et de faire des propositions. « Nous sommes une des meilleures université en matière de formation aux lettres classiques. Nos étudiants ressortent avec un emploi, et on voudrait couper le budget de ses formations ? » s'interroge Sylvie Laigneau-Fontaine, professeur de Latin à l'Université de Bourgogne. Plus que les choix budgétaires, elle fustige surtout le flou autour des décisions et de l'avancée de la création des maquettes, dont les professeurs veulent être partie prenante.

Yoann Olid


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