Dijon et Besançon ont gagné des habitants ces dernières années
L’INSEE a confirmé ce jeudi dans un communiqué que les deux villes de Dijon et de Besançon ont gagné des habitants ces dernières années.
28 décembre 2018 à 4h30 par la rédaction
Avec un taux de croissance presque nul, le plus bas de toute la France métropolitaine, la population de Bourgogne-Franche-Comté se stabilise après un demi-siècle de croissance ininterrompue.
Les grandes communes continuent de perdre des habitants entre 2011 et 2016, mais moins qu’entre 2006 et 2011. Besançon et Talant font maintenant partie du petit nombre qui en gagne, avec Dijon, Chalon-sur-Saône, Sens et Chevigny-Saint-Sauveur. Pour Talant, le retournement est important puisque la population croît de 1,0 % en moyenne annuelle sur cinq ans, alors que la commune perdait 1,3 % de ses habitants par an précédemment. Parmi ces communes, on retrouve trois des quatre plus grandes villes de la région, deux communes à proximité immédiate de la capitale régionale, ainsi que Sens sous l’influence de l’Île-de-France.
À l’inverse, les pertes d’habitants s’accélèrent dans les grandes communes davantage isolées, ou situées dans des zones économiquement fragilisées. C’est le cas notamment de Nevers, Saint-Claude, Autun et Valentigney. Audincourt, enfin, est la seule ville de plus de 10 000 qui perd de la population sur cinq ans alors qu’elle en gagnait encore de 2006 à 2011.
En 2016, les communes de moins de 2 000 habitants rassemblent près de la moitié de la population régionale. En Haute-Saône et dans le Jura, elles représentent respectivement 70 % et 62 % de la population. Même dans le Territoire de Belfort, la Côte-d’Or et le Doubs, qui sont les plus urbanisés, ces petites communes représentent environ 40 % de la population. Pour comparaison, à l’échelle de la France de province, les communes de moins de 2 000 habitants ne réunissent que le quart de la population. Dans la région elles continuent de croître, à un rythme annuel de 0,2 % sur cinq ans. Toutefois, leur développement ralentit : entre 2006 et 2011, leur croissance annuelle était de 0,8 %. Un infléchissement qui touche tous les départements de la région.
Communiqué de l’Insee Bourgogne-Franche-Comté