François Rebsamen : " Je regrette d'avoir pris ces emprunts toxiques"

à€ l'occasion de la dernière séance du Conseil Municipal de Dijon avant les vacances d'été, la ville de Dijon a officiellement chiffré et enterré les trois emprunts toxiques dans lesquels elle était embourbée. Pour K6FM, le maire Franà§ois Rebsamen revient sur ce dossier difficile et sur le coà»t définitif pour la collectivité.

28 juin 2016 à 1h20 par 45

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Cette fois, c'est fini ! �? l'occasion de la dernière séance du Conseil Municipal de Dijon avant les vacances d'été, la ville de Dijon a officiellement chiffré et enterré les trois emprunts toxiques dans lesquels elle était embourbée.

C'est l'adjoint au finance Georges Maglica qui a mis un point final à ce dossier. Pour sortir de ces trois emprunts toxiques, contractés dans les années 2000 à taux très interessant mais fluctuant en fonction de la monnaie étrangère, le coût total était de 29 millions d'euros. �? cette somme, la municipalité soustrait l'aide accordée par l'Etat pour sortir de ces emprunts (10 millions), et les bénéfices réalisés grâce à ces derniers pendant toutes ces années. Résultat, un coût total et net pour la Ville qui n'est "que de 4, 7 milliions d'euros. Ce n'est pas si énorme pour une ville" confirme l'adjoint.

Le maire Dijonnais lui, se dit pleinement heureux d'avoir débarrassé les comptes dijonnais de ces emprunts. Leur absence permettra de poursuivre de façon plus sereine le désendettement. Et d'être plus méfiant  : l'ancien ministre tire les leçons de ces années sous crédit : « Quand on a contracté ces emprunts, tous les experts financiers nous ont assurés que c'était une affaire en or. C'était bien avant la crise des subprimes. Aujourd'hui, oui, je regrette, comme beaucoup d'autres, de les avoir souscris. �? l'avenir, nous en serons bien plus vigilants » confirme le maire socialiste.

Le maire Dijonnais semble déjà avoir appliqué de nouveaux principes de vigilances, qui sont d'ailleurs venus d'eux-mêmes avec la diminution des dotations de l'�?tat aux collectivités : « Nous poursuivons notre désendettement, nos avons baissé nos charges de fonctionnement cette année, et nous nous permettons même de mettre de côté pour investir dans les années à venir » sourit Georges Maglica.

Aujourd'hui, l'endettement de la Ville est à 170 millions d'euros, un chiffre inférieur à la moyenne des villes de même gabarit.

Yoann Olid


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