Musique : de plus en plus d'artistes optent pour le financement participatif

Face aux exigences parfois élevées des labels de musique, de plus en plus d'artistes locaux ou amateurs se tournent vers leur communauté internet et le financement participatif pour exister et sortir des albums. Exemple avec le Dijonnais Boris Barbé, qui a lancé une campagne de financement sur le site Ulule.

15 octobre 2016 à 13h33 par 45

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Face aux exigences parfois élevées des labels de musique, de plus en plus d'artistes locaux ou amateurs se tournent vers leur communauté internet et le financement participatif pour exister et sortir des albums. Exemple avec le Dijonnais Boris Barbé, qui a lancé une campagne de financement sur le site Ulule.

Pour un jeune artiste , le constat est souvent sans appel : produire un album en studio coûte cher, et sans le soutien de label ou de grands groupes, il est souvent impossible d'émerger et de sortir des albums. 

Certains de ces artistes locaux ont cependant fait d'internet et des nouvelles technologies leur avantage et si quelque uns connaissent le succès sur YouTube (Irma par exemple), d'autres font appellent à leur réseaux et aux nouveaux sites de financement participatif : My Major Compagny et Ulule en tête.

Tous fonctionnent sur le même principe : le porteur du projet fixe un objectif financier, un délai et chaque personne peut contribuer à remplir la cagnotte. Si la somme est atteinte, le projet voit le jour et les contributeurs reçoivent leur contrepartie. Sinon, le projet est abandonné et chacun est remboursé.

Un système "Crowdfunding" qui a notamment plu au chanteur pop dijonnais Boris Barbé, qui a lancé un appel sur 40 jours pour produire son 1er album sur la plateforme Ulule : «C'est carrément dur de signer avec un label et d'être produit. Alors que là, C'est un système réglo, sans risque pour le consommateurs, avec des contreparties, pas seulement l'album. �?a permet aux gens de vraiment prendre part au projet. »

Le financement participatif permet aussi de juger avant même la production de la qualité et de l'impact du projet : « Il faut bien savoir se vendre, être exhaustif dans la présentation. Mais quand le projet tient debout, la plupart du temps les gens répondent présent» explique le compositeur, qui a déjà recueilli près de 50% de la somme totale (3000 �?�) après seulement une semaine sur le site.

Laisser le consommateur devenir producteur et acteur de sa propre construction musicale et de son succès, c'est aussi ce qui plaît à ses artistes locaux d'un nouveau genre, parfois complètement indépendant, et qui font de la toile d'internet leur scène toute entière.

Soutenir Boris Barbé

Yoann Olid


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