Plusieurs établissements dijonnais s’unissent pour une « grande université intégrative »

Aux côtés de l’université de Bourgogne, plusieurs établissements ont décidé de bâtir un établissement public expérimental (EPE).

18 juillet 2023 à 18h28 par la rédaction

Aux côtés de l’université de Bourgogne, plusieurs établissements ont décidé de s'unir
Aux côtés de l’université de Bourgogne, plusieurs établissements ont décidé de s'unir
Crédit : Photo d'illustration K6FM

Les établissements en question sont l’ESC Dijon-Bourgogne (École de commerce « BSB »), des écoles d’ingénieurs CESI, ESEO, ESTP, de l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté (ESM), du campus de Dijon de Science Po Paris, du Centre Hospitalier Universitaire Dijon Bourgogne et du Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc (CGFL). S’est par ailleurs récemment jointe aux discussions l’École Supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne (ESAAB) située à Nevers.

Ce sont plus de 2 000 enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs, et près de 39 000 étudiants qui seront concernés. Le budget global des partenaires du nouvel EPE dépasse 1,1 milliard d’euros dont environ 400 millions d’euros au titre de la formation, de la recherche et de la vie étudiante. Fort de ces moyens communs, le nouvel EPE pourra étendre ses missions de service public à l’ensemble des étudiants, du tissu socio-économique et culturel du site Bourguignon, le tout dans une perspective internationale assumée. Cet EPE sera certes bourguignon, mais avant tout européen. Les établissements membres pourront s’appuyer sur un haut degré d’intégration stratégique au sein de l’EPE afin de développer plus encore les recherches de pointes, couvrant un large spectre disciplinaire, qui sont menées au sein de trente-deux laboratoires dont de nombreux sont communs avec le CNRS, l’INRAe et l’Inserm. La recherche de cet EPE se structurera autour de quatre axes (« Transitions Technologiques, Intelligentes et Durables », « Territoire, Environnement, Aliment et Climats », « Approche Systémique et Intégrée de la Santé » et « Arts, Culture et Humanités dans la Société ») se déclinant autour des enjeux sociétaux et territoriaux suivants :

1/ Transitions intelligentes - Smart Transitions

2/ Une seule santé - One Health

3/ Patrimoine matériel et immatériel – Tangible and Intangible Cultural Heritage.

A ces enjeux sociétaux seront adossées trois Graduate Schools transdisciplinaires qui mettront en œuvre des Graduate Programs. L’EPE permettra à terme de rendre accessibles aux 4 000 étudiants des établissements composantes et associés ses services de restauration et de médecine étudiantes, ses installations sportives très complètes, ainsi que ses infrastructures dédiées aux activités culturelles et à celles des associations étudiantes. Un service d’accueil des étudiants et des personnels internationaux complètera cette offre.

En outre, le projet STRADA, lauréat du PIA France 2030 « Accélération des stratégies de développement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche », apporte le budget nécessaire à d’autres outils opérationnels qui seront au service du développement international de tous ses membres, tels qu’un service support pour les montages de projets nationaux et européens. Dans le classement de Shanghai, l’EPE héritera de la position de l’uB qui y est répertoriée entre la 501ème et 600ème place mondiale. Le nouvel EPE améliorera cette position par l’adoption d’une signature scientifique commune conduisant à une augmentation de 35 % du nombre d’auteurs. Enfin, grâce à la participation de BSB, le nouvel EPE intégrera la seule formation de management et la seule Business School de BFC référencée dans le fameux classement international du Financial Times. Le nom de ce nouvel EPE sera fixé lors de la prochaine rentrée académique. 




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