Violences sexistes et sexuelles : l’Union syndicale Solidaires 21 appelle à la mobilisation ce soir

L’Union syndicale Solidaires 21 lance un appel à se joindre à la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles et les violences de genre, prévue ce soir à partir de 18 h, place du Théâtre à Dijon. Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Publié : 25 novembre 2025 à 12h41 par Thomas Nataf

Ce soir une manifestation contre les violences faîtes aux femmes est prévue à Dijon.
Affiche de la mobilisation du 25 novembre.
Crédit : Photo DR : communiqué Union syndicale Solidaires 21

À ce jour, le collectif « Nous Toutes » dénombre 152 féminicides en France (contre 141 au total en 2024). Même si la parole se libère peu à peu sur les violences faites aux femmes, celles-ci ne diminuent pas, au contraire.

Ce mardi 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’Union syndicale Solidaires 21 exprime aujourd’hui, via un communiqué, sa volonté de se joindre à la manifestation prévue ce soir. Le départ du cortège est prévu à 18 h sur la place du Théâtre à Dijon.

 

« Appel à la mobilisation : Ensemble contre les violences patriarcales et systémiques »

Le collectif côte-d’orien encourage dès les premières lignes de son communiqué « Les personnes en colère, solidaires, épuisées mais debout à rejoindre la rue. ». Le constat est limpide : « En 2025, les violences sexistes, sexuelles et institutionnelles continuent de tuer. Des femmes, des enfants, des personnes trans, non-binaires, intersexes sont agressé·es, violé·es, mutilé·es, enfermé·es, expulsé·es ou tué·es. ».

L’Union syndicale Solidaires 21 rappelle également que « cette année encore, le nombre de féminicides est en hausse […]. Les femmes migrantes et racisées sont les premières ciblées par les politiques racistes et patriarcales. Les enfants victimes de violences incestueuses sont ignoré·es, accusé·es, traumatisé·es à vie. Les personnes trans et non-binaires font face à une vague de haine qui se banalise jusque dans les lois et les médias. », avant de conclure sur ces mots : « Nous sommes en état d’urgence féministe et queer. Notre colère est politique. Notre rage est légitime. Nos vies comptent. Ce système patriarcal, raciste, validiste, colonial et capitaliste ne sera jamais notre refuge. ».