François Sauvadet affiche son soutien au chantier de l’A69
Le président du département de la Côte-d’Or et président de l’association départements de France était ce mardi aux côtés de Christophe Ramond, le président du département du Tarn, pour soutenir la reprise du chantier de l’autoroute A69.
Publié : 23 avril 2025 à 8h31 par la rédaction
/medias/MjaNPwYemg/image/202408___Fran_ois_Sauvadet___Photo_FranckPelloux1745389793522.jpg)
L’occasion de constater, sur place, l’avancée des travaux de cette autoroute, d’ores et déjà terminée aux deux tiers, et d’échanger sur une « situation ubuesque » évoquée précédemment par les deux élus lors du Bureau et de la commission Transports, Mobilités et Infrastructures de Départements de France.
En effet, au mois de mars, Départements de France avait déjà alerté sur la tournure préoccupante que prend actuellement la contestation des grands travaux d’infrastructures sur l’ensemble du territoire français, et notamment pour le chantier de l’A69. Partout en France et en s’inscrivant dans cette dynamique, de nombreux élus locaux ont également pris la parole en interpellant les services de l’État au sujet de leurs inquiétudes quant à la réalisation de plusieurs aménagements lancés ou en projets sur leurs territoires. « Je remercie François Sauvadet pour sa venue dans le Tarn et pour son soutien en faveur de cette infrastructure indispensable pour notre territoire. L'A69 est déjà une réalité inscrite dans le paysage tarnais. Il est impératif de l'inaugurer dans les meilleurs délais pour éviter une gabegie financière et pour permettre le désenclavement du Tarn. Elle est vitale et est attendue impatiemment par la très grande majorité de nos concitoyens », a expliqué Christophe Ramond.
« L’arrêt brutal de l’A69 est un non-sens absolu alors que le Tarn a un besoin impérieux de cette autoroute. Je suis inquiet, le cas de l’A69 est emblématique mais il n’est malheureusement pas isolé. Aussi ce qui se joue ici c’est la définition de ce qu’est l’intérêt général qui ne peut pas plus être à géométrie variable qu’il ne peut être remis en cause à l’issue des travaux. Ce qui compte c’est l’avenir de nos territoires et l’avis de leurs habitants. Dans notre pays, les routes sont la colonne vertébrale du développement territorial aussi il faut arrêter d’opposer développement économique et respect écologique. Ces deux ambitions ne sont pas antagonistes, elles sont les deux piliers d’un même projet de société durable. Refuser tout progrès, tout aménagement, tout chantier, ce n’est pas protéger la nature : c’est fragiliser les territoires, freiner leur avenir et condamner les habitants à l’isolement. Ce chantier doit reprendre », a rappelé François Sauvadet.