Guillaume Ruet saisit le ministre de l'Industrie au sujet de la vente de l'usine JTEKT

Chevigny-Saint-Sauveur est sous tension. Le maire de la commune Guillaume Ruet a réagi avec fermeté à l’annonce de la mise en vente de l’usine JTEKT, acteur industriel historique installé sur son territoire. Dans un communiqué, il dit « être très occupé » et annonce avoir saisi le ministre de l’Industrie pour demander une vigilance maximale de l’État sur ce dossier.

Une annonce brutale, des salariés déstabilisés

C’est début novembre que la direction japonaise de JTEKT, filiale de Toyota, a confirmé sa décision : les deux sites français de l’entreprise, à Chevigny-Saint-Sauveur  et à Irigny (Rhône), sont désormais officiellement à vendre. Une nouvelle choc pour les quelque 470 salariés de Chevigny, qui avaient déjà dû encaisser une première vague de suppressions de postes au printemps dernier. À l’époque, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avait été mis en place, avec 85 postes supprimés sur les 550 que comptait encore l’usine.

« Je souhaite apporter tout mon soutien et ma solidarité aux salariés de JTEKT et à leur famille, légitimement inquiets quant à leur avenir, déclare le maire. D’autant plus qu’elle intervient après la mise en œuvre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) initié fin mars par JTEKT Europe, qui impliquait la suppression de 85 postes de travail (sur 550) sur le site de Chevigny-Saint-Sauveur. »

Une réaction locale immédiate

Dans sa lettre adressée au ministre de l’Industrie Sébastien Martin, Guillaume Ruet réclame des garanties sur les perspectives d’avenir pour le site chevignois.

Il insiste sur la nécessité d’un suivi attentif du processus de reprise : « La Ville de Chevigny-Saint-Sauveur, en concert avec Dijon Métropole, sera très vigilante au choix du repreneur de l’usine de Chevigny et à ses perspectives d’investissements et de maintien des emplois locaux. »