Mobilisation : le tigre se défend ce samedi à Dijon

L'association Planète tigre, fondée et présidée par le Dijonnais Frédéric Geffroy, organise ce samedi une journée de sensibilisation à l'animal et aux menaces qui pèsent sur ce félin, place François Rude.

26 mai 2017 à 14h17 par 45

K6 FM

L'association Planète tigre, fondée et présidée par le Dijonnais Frédéric Geffroy, organise ce samedi une journée de sensibilisation à l'animal et aux menaces qui pèsent sur ce félin, place François Rude.

En cette "journée du tigre" ce samedi 27 mai, l'association a pour objectif de sensibiliser le grand public aux menaces qui pèsent sur les grands félins dans le monde, notamment en Inde, et collecter des fonds pour améliorer la préservation des tigres dans les parcs nationaux indiens. 
« En 50 ans, la population mondiale des tigres a chuté de 100 000 individus à... 3000. Les animaux sont victimes de la réduction de leurs aires naturelles de vie, de la surpopulation en Asie, et du braconnage » confie le président dijonnais.

Les fonds collectés ce samedi à Dijon (place François Rude de 10h à 17h) serviront à financer un programme d'équipement du parc national de Ranthambore en structures de collecte des déchets, afin d'assurer aux animaux sauvages un cadre de vie plus agréable. 

Il s'agit de l'un des nombreux programmes de "Planète tigre" déployés en Inde, agissant pour la défense du tigre du Bengale : financement de matériels (tenues, chaussures, véhicules...) pour les gardes des parcs nationaux, actions pédagogiques auprès des enfants, indemnisation des populations locales victimes de dégâts causés par des tigres... L'association travaille en partenariat avec de nombreuses ONG, mais aussi avec les pouvoirs publics, les polices et Interpol dans le cadre de la lutte contre le braconnage.

�? terme, l'association française entend agir dans les 13 pays du monde où se trouvent des tigres, notamment en Russie où le tigre de Sibérie est gravement menacé.

La journée du tigre à Dijon se déroule ce samedi de 10h à 17h. Elle est organisée par les étudiants de l'Esirem (école d'ingénieurs de l'université de Bourgogne). 

Y.O.


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