Présidentielles : La ville de Dijon interdite de remplacer les affiches dégradées

Les affiches des candidats à l'élection présidentielle sont régulièrement dégradées. Cependant, la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale a formellement interdit à la ville de Dijon de remplacer les affiches dégradées ou recouvertes. Ce sont les équipes des différents candidats qui doivent s'en charger.

21 avril 2017 à 6h00 par Franck Pelloux

K6 FM

Les affiches des candidats à l'élection présidentielle sont régulièrement dégradées. Cependant, la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale a formellement interdit à la ville de Dijon de remplacer les affiches dégradées ou recouvertes. Ce sont les équipes des différents candidats qui doivent s'en charger.

Nathalie Koenders, première adjointe au maire de Dijon, a communiqué sur le sujet :

"Depuis le début de la campagne officielle de l'élection présidentielle, les affiches d'information électorale apposées sur les panneaux officiels font à Dijon, comme d'ailleurs dans de nombreuses villes de France, l'objet de tags et de dégradations incessantes.

�? trois jours d'un scrutin essentiel pour la vie démocratique de notre pays, ces gestes sont d'un irrespect insupportable et je rappelle que les auteurs de tels faits sont susceptibles de condamnations pénales s'ils sont identifiés. Aux Dijonnais consternés par ces dégradations, et leur caractère souvent injurieux, je souhaite indiquer que la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle a rappelé récemment à la mairie, qui souhaitait faire recouvrir et remplacer les affiches dégradées, qu'aucune base légale ne permettait à la Ville de le faire. La commune a été invitée à ne plus recouvrir lesdites affiches, cette tâche étant dévolue par la réglementation aux candidats eux-mêmes. �? l'instar de nombreux citoyens dijonnais, je m'interroge cependant sur cette conception du débat démocratique, de la citoyenneté qui consiste à ridiculiser et insulter les candidats. Je tiens à faire part de ma consternation devant de telles pratiques.

Nathalie KOENDERS
Première adjointe au maire,
Déléguée à l'administration générale, à la démocratie locale,
au personnel, à la tranquillité publique et au plan de sauvegarde"

 

Cyrille Pichenot


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