Plusieurs incidents lors des festivités du 14 juillet en Côte-d’Or

Voitures brulées, conteneurs de poubelles incendiés, agressions… le week-end du 14 juillet a été marqué par plusieurs événements regrettables dans le département et notamment dans l’agglomération dijonnaise.

Publié : 15 juillet 2025 à 9h03 par
Fabrice Aubry - Journaliste

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De nombreuses voitures ont été incendiées dans le quartier des Grésilles, à Dijon
De nombreuses voitures ont été incendiées dans le quartier des Grésilles, à Dijon
Crédit : Photo d'illustration K6FM

Même si le week-end a été festif avec les traditionnels bals et feux d’artifice, les festivités du 14 juillet ont aussi été marquées par des violences en Côte-d’Or. De nombreuses voitures ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche à Chenôve, mais aussi dans le quartier des Grésilles, à Dijon. A Longvic, deux conteneurs à poubelles ont été brûlés rue du Bief-du-Moulin. Les policiers sont intervenus et ils ont été pris pour cible par des tirs de mortiers. Trois jeunes suspects ont été interpellés dans la commune. 

La conseillère municipale de Longvic, Valérie Grandet, a réagi dans un communiqué après ces derniers événements :

« Je rends hommage au professionnalisme et au courage des policiers, qui font face, de plus en plus souvent, à des situations extrêmement tendues. Désormais, les pompiers eux-mêmes ne peuvent plus intervenir dans certains quartiers de l’agglomération sans escorte policière et notamment à Longvic encore cette nuit. Est-ce devenu une norme dans notre République ? Est-ce cela, la "tran- quillité publique" que la municipalité prétend garantir ? La vérité, c’est qu’un laxisme généralisé gangrène la réponse apportée à la délinquance dans notre ville et plus largement au sein de Dijon Métropole. Certains quartiers sont aujourd’hui livrés à eux- mêmes : trop de quartiers et notamment à Longvic font régulièrement parler d’eux pour des faits de violence, des trafics ou des rodéos sauvages. Cela nuit aux habitants qui aimeraient y vivre paisiblement. Cette situation est le résultat d’un abandon progressif du terrain, d’un manque de volonté politique, et d’une erreur d’évaluation dramatique des besoins de sécurité réelle. La municipalité de Longvic, pourtant détentrice du pouvoir de police, n’a pas pris la mesure de l’ampleur du problème. »