Tomofumi Uchimura blanchi : la justice classe l’affaire

Le chef étoilé du restaurant "l'Origine" place Wilson à Dijon échappe aux poursuites judiciaires.

Publié : 25 février 2025 à 7h12 par Léon Charpenay

Tomofumi Uchimura, chef étoilé du restaurant "l'Origine" place Carnot à Dijon
Tomofumi Uchimura, chef étoilé du restaurant "l'Origine" place Carnot à Dijon
Crédit : K6FM

Après plusieurs mois d’enquête, la justice a tranché : la plainte visant le chef étoilé Tomofumi Uchimura a été classée sans suite. L’ancien employeur du restaurant Origine à Dijon était accusé par une ex-salariée de harcèlement sexuel et moral, ainsi que d’agression sexuelle. Faute de preuves suffisantes, le parquet de Dijon a mis un terme à la procédure, tout en laissant planer l’hypothèse de nouvelles actions en justice.

Une enquête longue et complexe

C’est à la suite d’une plainte déposée en août 2024 qu’une enquête approfondie a été menée. Trente témoins ont été entendus, et le chef de 44 ans a passé 48 heures en garde à vue en novembre. Depuis le début, il a nié en bloc les accusations. Le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch, avait qualifié le dossier de « complexe » et « fouillis », expliquant vouloir examiner chaque élément avec minutie avant de se prononcer.

Et le verdict est tombé : l’affaire ne donnera pas lieu à des poursuites, en raison d’un manque de preuves accablantes contre le chef. 

Une accusation qui laisse des traces

« C’est une décision juste, mais il n’y a rien de réjouissant », a réagi l'avocat du cuisinier, Fabien Kovac. « Ces accusations ont profondément marqué mon client. Il a été bouleversé d’apprendre qu’une ancienne employée pouvait penser cela de lui. Il est convaincu qu’elle a été influencée par un ancien collaborateur en quête de revanche. »

Vers une nouvelle procédure judiciaire ?

Une plaignante qui ne compte pas abandonner son combat selon nos confrères du Bien Public. Elle serait déterminée à obtenir une nouvelle instruction du dossier et insiste sur le fait qu’elle n’est pas la seule à dénoncer des agissements inappropriés au sein du restaurant. 

Si l’affaire judiciaire semble close pour l’instant, l’ombre d’un éventuel rebondissement plane encore sur le dossier.




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